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Industry Archives - STS France
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Les mesures de pression des presses de moulage à injection

Les mesures de pression des presses de moulage à injection

Les machines de moulage par injection fonctionnent avec la plus grande précision. La société suisse Netstal-Maschinen AG propose des presses de moulage ultra performantes et précises, ainsi que des solutions pour les industries des boissons, de l’emballage et des technologies médicales. Ces appareils sophistiqués sont équipés de capteurs de pression fabriqués par STS.

Les presses de moulage à injection pour les plastiques utilisent des granulés en plastique comme matière première. Ces machines sont composées de deux éléments : l’unité d’injection et l’unité de presse. La matière première est préparée à l’intérieur de l’unité d’injection, où elle est en général chauffée et homogénéisée dans un cylindre hydraulique. À l’intérieur de l’unité de presse, un moule représente le profil négatif de la pièce à produire. La matière première est injectée sous pression dans le moule pour former la pièce en plastique définitive.

Pour garantir un processus de moulage sans faille, il est indispensable de surveiller précisément les pressions. Pour cela, des capteurs de pression sont positionnés dans le circuit hydraulique de l’axe d’injection. La pression de fusion peut être calculée sur la base de la pression mesurée pendant la procédure d’injection. Il est primordial que les mesures du capteur soit extrêmement fiables, car la qualité d’assemblage de la matière plastique est assujettie aux valeurs mesurées.

Si la pression de fusion est trop élevée ou trop basse :

  • Le volume de remplissage peut être incorrect.
  • Le composant en plastique peut être défectueux.
  • La matière première peut être gaspillée et les outils endommagés.
  • La chaîne de production peut être arrêtée.

Les appareils de haute précision tels que les presses à injection de Netstal-Maschinen AG nécessitent des capteurs de pression offrant des valeurs fiables sur toute la plage de mesure requise. Pour trouver la meilleure solution, des tests approfondis ont été réalisés avec des instruments de mesure de plusieurs fabricants. La précision des instruments de mesure a été rigoureusement testée, ainsi que leur stabilité à long terme à des températures élevées. Les intervalles de mesure suivants ont été effectués sur banc d’essai :

Illustration 1: Procédure d’essai normalisée pour l’évaluation d’un capteur de pression. Après quatre, six et huit millions de cycles de pression, les capteurs de pression ont été soumis à un stress thermique (vieillissement artificiel).

Le capteur de pression haute précision ATM.1ST de STS a obtenu les meilleures résultats en termes de tolérance, de stabilité à long terme, de précision et de fidélité, sur l’ensemble des plages de pressions et de températures. Sur une longue période d’exposition, le capteur de pression ATM.1ST est également celui qui offre la meilleure résistance aux hautes températures, ainsi qu’une précision extrême dans les basses pressions.

Illustration 2: Analyse d’un capteur de pression STS en fonction de la durée et de la température. La valeur VO (valeur d’origine – ligne pointillée rouge) est appliquée comme point de départ. Les lignes prolongées et les lignes en pointillés prennent en compte le processus de vieillissement conformément à la procédure de test de l’Illustration 1. Les tolérances du capteur sont issues de la fiche technique du fabricant, tandis que les plages de tolérance représentent les valeurs cibles de l’analyse.

L’un des autres avantages du capteur ATM.1ST est qu’il peut être facilement adapté à différentes applications grâce à sa construction modulaire. Voici les principales caractéristiques techniques du capteur ATM.1ST:

  • Plages de pression: 100 mbars – 1 000 bars.
  • Plages de mesure relatives et absolues.
  • Précision: ≤ ± 0,10 / 0,05 % PE.
  • Températures de fonctionnement: -40 °C – 125 °C.
  • Erreur totale: ≤ ± 0,30 % PE (0 – 70 °C).
  • Matériaux: acier inoxydable et titane.
Des contrôles de niveau de remplissage fiables dans les mines de charbon

Des contrôles de niveau de remplissage fiables dans les mines de charbon

Les mines et les mines à ciel ouvert sont bien connues pour leurs conditions de travail difficiles. Ces conditions exigeantes s’appliquent également aux technologies qui y sont déployées. Pour cette raison, des instruments de mesure durables et fiables sont nécessaires pour la surveillance des eaux souterraines.

Dix pour cent des gisements mondiaux de charbon se trouvent en Australie. L’extraction du charbon est l’un des facteurs économiques les plus importants de ce continent, qui est le premier exportateur de charbon au monde. Cependant, l’extraction de matières premières est une activité exigeante. L’opérateur d’une station australienne à ciel ouvert a contacté STS pour étudier l’implémentation d’un capteur de pression destiné à surveiller les niveaux de remplissage à des profondeurs allant jusqu’à 400 mètres.

Les opérations minières ont une forte influence sur les eaux souterraines. Les aquifères entourant les mines de charbon sont drainées, ce qui entraîne un affaissement du cône de dépression. Cet affaissement modifie les conditions hydrologiques naturelles souterraines en créant des chemins de résistance diminuée. Cela conduit alors à des infiltrations d’eau dans les fosses à ciel ouvert et dans les chantiers souterrains. En conséquence, l’eau doit être constamment pompée hors de la fosse pour assurer une extraction sûre de la matière première.

Pour contrôler le niveau des eaux souterraines et les pompes utilisées pour le drainage, les opérateurs de cette station à ciel ouvert ont besoin d’un capteur de pression permettant de surveiller le niveau de remplissage en fonction d’exigences spécifiques : une pression ambiante comprise entre 0 et 40 bars (400 mH2O) et une longueur de câble de 400 mètres. La solution générique de STS, l’ATM.ECO/N/EX, offre une gamme de mesure de « seulement » 25 bars et une longueur de câble de 250 mètres.

Mais puisque STS est spécialisé dans les solutions de mesure de pression personnalisées, ce défi ne devait pas constituer un obstacle majeur. En peu de temps, le capteur de pression à sécurité intégrée ATM.1ST/N/Ex a été développé. Il répond précisément aux exigences de pression, et il est équipé d’un câble en Téflon® de 400 mètres de long. Sa précision de 0,1 % est également convaincante. Lors du développement de ce nouveau capteur de pression, STS a décidé de l’équiper d’un câble en Téflon® doté d’un presse-étoupe scellé et d’un tube d’aération ouvert (le polyuréthane est trop souple pour cette application). De plus, un poids de lestage vissé garantit une position de mesure droite et stable. Le réducteur de tension en acier inoxydable, qui est également vissé, aide à soulager la tension sur le câble électrique. Comme l’indique la désignation de l’appareil, il bénéficie également de la certification EX pour une utilisation en zones à risques d’explosions.

Le capteur ATM.1ST/N/Ex avec réducteur de tension vissé (à gauche) et poids de lestage vissé (à droite).

En tant qu’expert en développement de capteurs de pression spécifiques, STS a été en mesure de fournir le capteur ATM.1ST/N/Ex en moins de trois semaines.

Caractéristiques du capteur ATM.1ST/N/Ex:

 

  • Plage de pression: 1─250 mH2O
  • Précision: ≤ ± 0,1 / 0,05 % PE
  • Erreur totale: ≤ ± 0,30 % PE (-5 ─ 50 °C)
  • Température de fonctionnement : -5 ─ 80 °C
  • Température du fluide: -5 ─ 80 °C
  • Signal de sortie: 4─20 mA
  • Matériaux: acier inoxydable et titane
  • Compensation électronique
  • Connexions de processus communs disponibles
Mesure de la pression dans des milieux abrasifs avec la membrane Vulkollan®

Mesure de la pression dans des milieux abrasifs avec la membrane Vulkollan®

Habituellement, les capteurs de pression sont disponibles en version inox ou titane. Ceux-ci permettent de couvrir toutes les applications de bancs d’essais et tous les travaux de surveillance. Cependant, lors d’une utilisation en milieu particulièrement abrasif, le capteur nécessite une protection supplémentaire: l’ajout d’une membrane Vulkollan® .

Avant de donner deux exemples d’applications, voici une courte présentation de la matière Vulkollan : Vulkollan® est la dénomination commerciale du caoutchouc d’uréthane de polyester, qui est une matière synthétique, ayant des propriétés élastiques, ainsi qu’une bonne résistance chimique et mécanique. La matière élastomère est employée sous différentes formes, telles que de la mousse, de la matière plastique souple cellulaire, ainsi que de la matière plastique massive. Tandis que les deux premières formes sont essentiellement employées pour la fabrication des oléoducs, la forme en matières plastiques massives est transformée en roues, rouleaux et revêtements. La plage de température de service se trouve alors entre -20 et +80 degrés Celsius.

Matière de contact : le béton

Une entreprise leader dans le domaine de travaux spéciaux de génie civil a contacté STS, à la recherche d’un capteur de pression pouvant être employé dans un milieu fluide et abrasif. Dans ce cas, il s’agissait concrètement de béton. Ils fabriquent des équipements hydrauliques, pour le forage et le remplissage de béton, afin d’obtenir des piliers.

Pour que ces piliers présentent une structure stable, un flux de béton en continue est inséré dans le forage grâce à une pompe. Le processus doit être interrompu lorsque le béton rentre en contact avec le tuyau de distribution.

Cela entraine une augmentation de la pression dans ce dernier détectée par le capteur STS.

Un capteur de pression en inox n’était pas envisageable, il aurait été endommagé par le béton.

Afin de pouvoir maîtriser ce défi, STS a proposé d’équiper un capteur à bride avec une membrane Vulkollan®. Avec cette protection, le capteur utilisé atteint une durée de vie d’un an, avec 5 pour cent d’erreur totale. La construction mécanique et les connexions électriques étaient de fabrication spéciale, néanmoins, un délai court de livraison a été assuré.

Mesure du niveau de remplissage dans des ballasts de cargos

Un fabricant de systèmes de contrôle pour bateaux s’adressa à STS, à la recherche d’une solution fiable pour la mesure du niveau d’eau dans des ballasts de cargos.

Les ballasts sont employés pour influencer la position du centre de masse d’un navire. Les cargos sont, par exemple, construits de manière à ce que la ligne de flottaison à pleine charge coïncide à la ligne de flottaison réelle. Cependant, lorsqu’ils naviguent sans charge, la coque remonte tellement que la proue se dresse en grande partie hors de l’eau. En raison du poids des machines, la coque se trouve basse, mais pas assez pour que les hélices soient  suffisamment immergées dans l’eau – dans ce cas, le bateau est alors non manœuvrable. Afin de résoudre ce problème, les ballasts sont remplis d’eau.

Les capteurs pour la surveillance du niveau de remplissage entrent non seulement en contact avec de l’eau salée (pour cela, des boîtiers en titane suffiraient), mais également avec du sable, des petits cailloux ou des coquillages. Afin d’optimiser, dans ce cas, la durée de vie du capteur, sa membrane a été recouverte d’un film Vulkollan®.

Figure 1 : Exemple d’un transmetteur de pression avec film Vulkollan®

À l’aide de Vulkollan®, les capteurs de pression ont pu être optimisés pour l’emploi dans des milieux abrasifs. Cependant, ceci n’est pas valable pour des matières explosives ou des acides. De plus, les utilisateurs doivent prendre en considération que la protection Vulkollan® dégrade la précision du capteur. Le comportement thermique devient également plus instable.

Pour cela, au cours de la recherche d’une solution de mesure de pression adaptée aux milieux abrasifs, il est indispensable de se faire conseiller par des experts.

Pics de pression dans les systèmes hydrauliques: un risque pour les capteurs et autres équipements

Pics de pression dans les systèmes hydrauliques: un risque pour les capteurs et autres équipements

Les pics de pression se produisent dans presque tous les pipelines de gaz et de liquides. Les pressions qui surviennent en quelques millisecondes peuvent dépasser la pression de surcharge des transducteurs de pression utilisés et les détruire.

Les pics de pression – à savoir des pressions très élevées apparaissant pendant un bref intervalle de temps – ne se remarquent habituellement que lorsque le mal est déjà fait. Ils sont le résultat d’augmentations de pression et également d’autres phénomènes physiques (cavitation, effet microdiesel) qui se produisent partout où des liquides ou des gaz sont transportés par des tuyaux. Cependant, les pics de pression sont moins importants parmi les gaz en raison de leur haute compressibilité et ne représentent donc que rarement un danger. Dans le contexte des conduites d’eau, le terme « coup de bélier » est souvent utilisé. Ce terme désigne un changement de pression dynamique du liquide. Par exemple, quand une vanne se ferme rapidement, le flux d’eau s’arrête instantanément. Cela provoque une onde de pression qui traverse le liquide dans la direction contraire du flux à la vitesse du son et qui est ensuite renvoyée. Il se produit une violente augmentation de pression en quelques millisecondes, ce qui peut endommager les capteurs de pression et autres équipements (dégâts aux raccords et colliers de serrage ainsi qu’aux pompes et à leur socle, etc.). Toutefois, comme ce sont les dispositifs de mesure qui sont affectés en premier lieu, c’est sur eux que nous allons nous concentrer dans les lignes suivantes. Ces dégâts peuvent apparaître sous forme de petite « rupture » ou de déformation (voir Figures 1 et 2).

Figure 1: «Rupture» due à une montée de pression

Figure 2: Déformations dues à des pics de pression

Si la pression agissant sur le transducteur de pression dépasse la pression de surcharge, celui-ci subira des dégâts irréversibles. Il y a deux scénarios possibles dans ce cas: Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la destruction complète de l’instrument de mesure en raison du pic de pression est la moindre des conséquences. En effet, les utilisateurs remarquent immédiatement le dommage dans ce cas. Si le capteur est simplement déformé en raison d’un pic de pression, il continuera à fonctionner, mais ne fournira que des mesures inexactes. Les conséquences financières sont disproportionnellement supérieures à celles d’un capteur totalement détruit.

Comment prévenir les dégâts causés par les pics de pression

La méthode miracle pour éviter des dommages provoqués par des pics de pression réside dans l’intégration d’amortisseurs d’impulsions ou d’anti coup de bélier. D’autres moyens, comme l’utilisation de vannes, ne conduiraient pas à des résultats satisfaisants parce qu’ils sont trop lents à réagir aux pics de pression, qui en réalité ne durent que quelques millisecondes.

Le but d’un anti coup de bélier est d’amortir les pics de pression de sorte qu’ils ne dépassent plus la pression de surcharge des transducteurs de pression et ne les endommagent pas. À cette fin, il est placé dans le conduit de pression devant la cellule du capteur. En conséquence, les pics de pression n’atteindront plus directement la membrane sans être observés, puisqu’ils doivent d’abord passer par l’anti coup de bélier proprement dit :

Figure 3: Conduit de pression avec étrangleur de pression

En raison de leur très bonne protection contre les pics de pression, l’utilisation d’anti coup de bélier reste la meilleure option. Mais cette variante présente ses inconvénients. Elle peut entraîner un blocage du conduit de pression en raison de la calcification et de dépôts, en particulier dans les fluides avec des particules solides et en suspension. Cela ralentit le signal de mesure. Si ce système est utilisé dans des applications importantes, une maintenance supplémentaire doit être effectuée.

Une protection supplémentaire contre les pics de pression peut être obtenue à l’aide d’une résistance à la surpression plus élevée, contrairement à la version standard. Le choix dépend donc de l’application particulière : si des relevés de haute précision sont requis, ceux-ci ne peuvent plus être réalisés dans certaines circonstances de très haute résistance à la surpression par rapport à la plage de mesure.

Les conséquences du phénomène d’auto-allumage dans les systèmes hydrauliques

Les conséquences du phénomène d’auto-allumage dans les systèmes hydrauliques

Comme son nom l’indique, le terme auto-allumage fait référence à un processus de combustion spontanée. Ce phénomène, caractéristique des moteurs Diesel, peut également être observé dans les systèmes hydrauliques. Les conséquences de l’auto-allumage incluent des pics de pression, un vieillissement prématuré de l’huile, des résidus de combustion et la destruction des joints d’étanchéité.

L’auto-allumage est le résultat des effets de la cavitation. Commençons par examiner les conditions de formation de la cavitation dans les systèmes hydrauliques.

La cavitation dans les systèmes hydrauliques

En fonction des gaz, des fluides, des températures et des pressions des systèmes hydrauliques, les huiles hydrauliques peuvent contenir de l’air dissous. La cavitation correspond à la naissance de bulles d’air dans l’huile hydraulique. Cela se produit lorsque l’huile est soumise à une certaine pression ou à des mouvements de cisaillement. En pratique, la cavitation se produit dans les conduites d’aspiration, les conduites de pompe, les rétrécissements de section, et dans les systèmes hydrauliques où des pulsations apparaissent. Lorsque la masse d’huile en mouvement subit un cisaillement, des vides se forment dans lesquels de fines bulles d’air sont libérées.

Le phénomène d’auto-allumage

Lorsque les bulles d’air résultant de la cavitation (qui contiennent également des particules d’huile) sont soumises à une pression élevée, une augmentation de température importante se produit dans les bulles. Cette élévation de température entraîne un phénomène d’auto-allumage (c.-à-d. une combustion dans le système hydraulique) qui se déroule en quelques millisecondes.

Les conséquences de la cavitation et de l’auto-allumage

La cavitation peut avoir diverses conséquences négatives : dégâts matériels des boitiers de pompe et des soupapes de surpression, aspiration des éléments d’étanchéité tels que les joints toriques, modification des caractéristiques de débit, réduction du fonctionnement des pompes et des engrenages en raison de pertes de remplissage, bruits, pics de pression supérieurs à la pression du système, etc. Le phénomène d’auto-allumage peut entrainer un vieillissement prématuré de l’huile, des résidus de combustion et la destruction des joints.

Les conséquences de la cavitation et de l’auto-allumage ne sont pas toujours immédiatement visibles. Elles sont souvent identifiées lorsqu’il est déjà trop tard et qu’il est nécessaire de réparer le système hydraulique. Les pics de pression dus à la cavitation et à l’auto-allumage peuvent également endommager les capteurs de pression installés dans le système. Une augmentation soudaine de la pression du système peut endommager et déloger la membrane du capteur de pression.

La précision des mesures de pression est un élément crucial du développement d’une pompe à huile électrique

La précision des mesures de pression est un élément crucial du développement d’une pompe à huile électrique

Sous l’impulsion de la hausse des objectifs mondiaux en matière d’émissions polluantes, les constructeurs se tournent de plus en plus vers les technologies d’électrification pour réduire la consommation de carburant et les émissions de gaz à effet de serre. L’une des solutions les plus populaires est le véhicule électrique hybride, souvent alimenté par un moteur à combustion dont la taille est fortement réduite.

Le problème de ces moteurs à taille réduite est que les systèmes auxiliaires gourmands en énergie nuisent gravement à la maniabilité et aux performances des véhicules. Heureusement, ces pertes parasites peuvent être considérablement réduites en remplaçant les composants mécaniques traditionnels par des unités à entraînement électrique. De ce fait, les pompes à moteur électrique remplacent progressivement les unités mécaniques dans les productions de série, en particulier les pompes à huile et les pompes à eau.

Image 1: Exemple de pompe à huile électrique
Source de l’image: Rheinmetall Automotive

Bien que les avantages de l’électrification soient évidents, en particulier pour les pompes à huile, il s’agit d’un processus techniquement complexe : les ingénieurs souhaitent non seulement faire circuler l’huile à un débit et à une pression spécifiques, mais ils souhaitent également les adapter intelligemment aux besoins du moteur.

Pour optimiser les performances, il est important que les pertes par frottement et par pompage soient minimisées grâce à un contrôle minutieux du débit d’huile dans les différents circuits, tout en garantissant une pression adéquate à tout moment.

Les simulations sont assujetties à la précision des mesures de pression et de débit d’huile effectuées sur banc d’essai

Une pompe à huile à alimentation électrique est composée de trois sous-systèmes : la pompe, le moteur et le contrôleur électronique. Par conséquent, le principal défi de tout nouveau développement d’applications est d’intégrer efficacement ces modules pour réduire leur taille, leur poids et le nombre de composants, tout en optimisant les performances.

La fonction principale d’une pompe à huile est de fournir un débit d’huile spécifique à une pression optimale. La conception d’une pompe à huile, qui est un processus itératif, commence par les «engrenages de pompage». Dans la plupart des applications, la pompe doit fournir des pressions supérieures à 1 ou 2 bars, allant souvent jusqu’à 10 bars.

Comme dans la plupart des développements de moteur, des simulations et des tests en conditions réelles sont utilisés pour accélérer la conception.

Le processus de conception commence par l’évaluation préliminaire de l’efficacité volumétrique, sur la base des résultats expérimentaux recueillis sur des pompes et des applications similaires. Ceux-ci incluent la vitesse de la pompe, la température de l’huile, la pression et le débit.

Il est important que les informations utilisées pour l’évaluation soient particulièrement précises. Par conséquent, la collecte des données doit être effectuée à l’aide d’un équipement de mesure extrêmement fiable et précis, capable de fournir des lectures exactes dans les conditions extrêmes rencontrées à l’intérieur et autour des moteurs.

Pour garantir la précision et la reproductibilité des mesures de pression, il est essentiel d’utiliser des capteurs de la meilleure qualité. Ces capteurs de pression doivent non seulement fournir des , mais ils doivent également résister aux vibrations.

Depuis de nombreuses années, STS développe des capteurs de pression qui répondent aux exigences spécifiques des constructeurs et des spécialistes de premier plan de conception et de développement de nouveaux moteurs.

Développer une pompe à huile électrique plus performante qu’une unité mécanique

L’avant-projet des engrenages de pompage est finalisé en fonction des informations recueillies sur les exigences hydrauliques à différents débits, les pressions de refoulement et les températures de l’huile. Grâce au logiciel Simulink de Matlab, les informations relatives au comportement du système physique peuvent être rationalisées sous forme de code unidimensionnel.

À ce stade, il est important de noter que pour générer le débit requis à une pression spécifiée, il convient de choisir une vitesse de rotation qui permet une disposition optimale du moteur et de la pompe sans créer de problèmes de cavitation ou de bruit. Ainsi, la plage de vitesse typique pour un fonctionnement en continu se situe généralement entre 1 500 et 3 500 tours par minute.

À l’étape suivante, plusieurs conceptions peuvent être générées à l’aide du logiciel Simcenter Amesim qui permet d’optimiser les paramètres de conception. Par exemple, le nombre de dents et l’excentricité, tout en satisfaisant aux conditions limites de pression, de débit et de température.

Après avoir mis en œuvre les caractéristiques géométriques des éléments hydrauliques et après avoir finalisé la conception intermédiaire, le couple total nécessaire pour entraîner la pompe aux points de fonctionnement critiques peut être calculé comme suit :

Mtot = MH + MCL + Mμ

  • MH est le couple hydraulique obtenu par une pression et un débit adaptés.
  • MCL est la contribution coulombienne générée lors de contacts secs ou lubrifiés entre les pièces coulissantes.
  • Mμ est la contribution visqueuse obtenue par le mouvement du fluide entre les pièces.

Une fois la conception terminée, des prototypes d’ingénierie sont construits pour une évaluation en situation réelle sur un banc d’essai de moteur.

Une fois encore, la pression d’huile, le débit et la température sont mesurés à différents régimes moteur et à différents régimes de pompe, afin de valider les résultats obtenus par simulation. Si les résultats sont conformes aux spécifications, le programme de développement est finalisé et le projet entre dans la phase d’industrialisation.

Pour des performances et une durabilité optimales, il est évident que toutes les mesures doivent être enregistrées avec précision. Cependant, les informations générées par le capteur de pression ont une importance et une incidence supérieure aux autres mesures: une pression insuffisante peut conduire à une défaillance catastrophique, tandis qu’une pression excessive gaspille de l’énergie et peut entraîner des problèmes avec les joints d’étanchéité.

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