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Mesure de Pression Archives - Page 2 of 8 - STS France
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Le contrôle des régulateurs de pression proportionnels des systèmes hydrauliques

Le contrôle des régulateurs de pression proportionnels des systèmes hydrauliques

Le niveau de précision et la capacité d’impulsion des capteurs de pression sont des facteurs déterminants pour tester des régulateurs de pression proportionnels de systèmes hydrauliques.

La conception de systèmes hydrauliques (par exemple dans l’ingénierie automobile) nécessite une parfaite interopérabilité des différents composants. Par conséquent, les boucles de test de bancs d’essai jouent un rôle tout aussi important que les modèles et données de développement. Ces procédures de test permettent par exemple de déterminer si les composants des fournisseurs sont conformes aux spécifications, ou si des résultats optimaux sont atteints sur l’ensemble du système hydraulique.

Dans les systèmes oléohydrauliques, tels que les embrayages de véhicules, les soupapes de pression ont une grande importance. En tant que pièces mobiles, elles sont soigneusement étudiées pour minimiser les risques mécaniques potentiels (tels que les effets de contrebutée ou de retour de pression). Une soupape qui ne fonctionne pas de manière optimale peut avoir un impact négatif sur l’ensemble d’un système hydraulique. Grâce à la mesure de la pression, certaines variables peuvent être clarifiées : À quels pics de pression peut-on s’attendre et quelle incidence ont-ils sur le système ? Comment la soupape doit-elle être conçue pour que les processus de couplage soient aussi fluides que possible sans créer de vibrations ?

De nombreux tests sont nécessaires pour parvenir à créer un système hydraulique efficace et sans dysfonctionnements. Étant donné que ces tests sont également effectués sur l’ensemble d’un système hydraulique, les exigences imposées aux capteurs sont proportionnellement élevées.

L’optimisation des mesures de pression des systèmes hydrauliques

En tant qu’acteur expérimenté des technologies de mesure de la pression, STS soutient un grand nombre de projets liés aux contrôles des régulateurs de pression proportionnels des systèmes hydrauliques. Par conséquent, nous sommes parfaitement accoutumés aux exigences imposées aux dispositifs de mesure de pression des soupapes de systèmes oléohydrauliques.

En raison de la complexité croissante des systèmes hydrauliques, la taille est devenue un critère décisif. De nos jours, les systèmes hydrauliques sont équipés d’un grand nombre de capteurs, qui doivent par conséquent être de plus en plus petits. Afin de répondre à ces exigences de miniaturisation, STS a mis au point le capteur ATM.mini. Ce capteur de pression de petite taille (seulement 17,5 mm x 49 mm) est utilisé sur de nombreux bancs d’essai. La flexibilité d’installation est un autre facteur essentiel des capteurs de systèmes hydrauliques, car ils doivent également s’adapter aux diverses options de connexion. Enfin, il est important de préciser que le choix des capteurs est souvent assujetti à des critères établis en aval sur bancs d’essai. Pour cette raison, STS utilise un principe de conception modulaire afin que tous les produits puissent être adaptés à des spécifications individuelles. Le capteur ATM.mini bénéficie également de cette modularité.

Outre la taille physique des capteurs, leurs «valeurs intrinsèques» sont également déterminantes. Revenons à l’exemple des systèmes hydrauliques utilisés dans l’ingénierie automobile. La capacité d’impulsion des capteurs est une caractéristique importante pour effectuer des mesures en continu pendant des essais, car cela implique d’enregistrer les pressions de manière dynamique. Cette opération doit pouvoir être effectuée en quelques millisecondes avec une extrême précision, sur des plages de température relativement larges allant de -30 °C à 140 °C. La non-linéarité exprimée est généralement égale ou inférieure à 0,1 % de la valeur de mesure à pleine échelle cliquez ici pour en apprendre davantage sur la précision. Cela implique que les capteurs de pression doivent être en grande partie insensibles aux vibrations. Les pics de pression sont un autre facteur déterminant pour contrôler les composants d’un système hydraulique, car leur étendue ne peut pas être déterminée précisément à l’avance. Pour des applications de ce type, il est donc préférable d’utiliser un capteur de pression dont la capacité de surpression est plusieurs fois supérieure à la plage de mesure.

Notre capteur ATM.mini répond à ces exigences. Voici un résumé de ses caractéristiques:

  • Plages de pression de 0-1 bar à 0-100 bars.
  • Précision exceptionnelle de 0,1 % PE.
  • Design compact (17,5 mm x 49 mm).
  • Précision maximale sur toutes les plages de température.
  • Plages de températures compensées de -40 °C à 125 °C.
  • Compatibilité avec tous les fluides grâce à un raccordement soudé.
  • Construction modulaire qui permet des solutions adaptables individuelles.
La pression libère le potentiel du gaz naturel comprimé

La pression libère le potentiel du gaz naturel comprimé

Grâce à sa très haute densité énergétique, le gaz naturel comprimé (GNC) est idéal comme carburant automobile. Le GNC a un indice d’octane d’environ 120 et une chaleur de combustion de 9 000 à 11 000 kcal/kg ou 38 à 47 MJ/kg.

De plus, la combustion du GNC produit beaucoup moins d’émissions de CO2 que la combustion d’essence, par exemple. Et comme le GNC est un carburant particulièrement économique dans de nombreux pays, les constructeurs manifestent un intérêt croissant pour le développement de véhicules capables de fonctionner avec ce type de carburant alternatif.

Le principal défi lié à l’optimisation d’un moteur à combustion interne fonctionnant au GNC consiste à réguler la pression d’injection dans la rampe d’alimentation.

Illustration 1: Exemple d’un système hybride fonctionnant à l’essence et au GNC
Source de l’image: Bosch Mobility Solutions

 

Le GNC, stocké à environ 200 bars, est généralement injecté entre 2 et 9 bars en fonction des besoins du moteur : une pression basse pour une conduite économe en carburant dans les plages de vitesses basses, et une pression plus élevée lorsque davantage de puissance et de couple sont requis.

L’efficacité de la combustion dans le cylindre d’un moteur dépend fortement de la température et de la pression du GNC : une augmentation de la pression à volume constant se traduira par une densité massique plus élevée du gaz, augmentant ainsi son pouvoir calorifique.

Bien que la température initiale et la pression d’injection puissent être modifiées, des pertes de puissance et une faible manœuvrabilité peuvent survenir si ces éléments ne sont pas calibrés avec précision au cours du développement.

Injecter du GNC sous pression

Généralement, le GNC est alimenté depuis un réservoir haute pression vers la rampe d’alimentation via un régulateur de pression. Pour une combustion efficace du carburant, la quantité de gaz naturel injectée doit toujours correspondre à la masse d’air requise par le moteur. Pour cela, la gestion électronique du moteur utilise généralement un débitmètre pour déterminer la quantité exacte d’air nécessaire, puis la quantité de GNC à injecter.

Dans les moteurs à injection directe, le GNC est alimenté vers le collecteur d’admission par un distributeur de gaz naturel. Un capteur de pression mesure la pression et la température dans le distributeur de gaz naturel, permettant ainsi aux injecteurs de gaz naturel de fournir la quantité précise de carburant requise.

Alternativement, l’injection peut également être mise en œuvre sans distributeur de gaz naturel, en alignant chaque injecteur avec un cylindre correspondant. Avec ce principe d’injection multipoint, le gaz est injecté sous pression à chaque collecteur d’admission de cylindre, en amont de la soupape d’admission.

Étant donné que les variations de pression ont une influence importante sur les performances d’un moteur qui fonctionne au GNC, le couple du moteur et les émissions de gaz d’échappement (CO, CO2, NOx et hydrocarbures) doivent être enregistrés lors des essais du moteur.

Optimiser la pression du rail dans toutes les conditions de conduite

Pour optimiser un système au GNC, il est important que la pression à l’intérieur du rail soit mesurée avec précision à diverses ouvertures du papillon des gaz pendant les phases de conception et d’essais, et qu’elle soit comparée au couple du moteur et aux émissions de gaz d’échappement correspondantes. Par conséquent, la plupart des ingénieurs en développement ont besoin de capteurs de pression de haute qualité.

Il est important que ces capteurs fournissent des lectures précises sur une large plage de pressions, tout en conservant leur intégrité à des températures élevées.

Bien qu’une augmentation de la pression du GNC réduise les émissions de CO2, de HC et de NOx, elle a également pour effet d’augmenter le CO des gaz d’échappement. Il est donc indispensable d’enregistrer avec précision les effets de la modulation de la pression d’injection de GNC.

Pendant les tests, un régulateur de pression est utilisé pour contrôler la pression d’injection mesurée par un capteur de pression situé dans le rail. Et un débitmètre analogique, en général d’une capacité de 2,5 m3/h, est utilisé pour mesurer et contrôler le débit d’air entrant. Enfin, un dynamomètre de châssis est utilisé pour enregistrer le couple moteur.

Tout au long des tests, la température et le débit du gaz sont maintenus à des valeurs constantes, respectivement de 22 °C et de 0,1 SCFH. Un ventilateur de forte puissance est utilisé pour maintenir la température du moteur pendant les tests, et un équipement de contrôle des émissions est fixé à la sortie d’échappement pour enregistrer la teneur en CO, CO2, hydrocarbures et NOx des gaz d’échappement.

Le processus est assez complexe et exige que la pression, le couple et les émissions du rail soient mesurés à des centaines de points d’ouverture du papillon des gaz afin de créer une cartographie efficace des besoins du moteur.

Mesurer, enregistrer et saisir toutes ces données dans des tableaux appropriés prend beaucoup de temps. Par conséquent, les ingénieurs de développement se tournent souvent vers des outils de modélisation pour accélérer le développement. Ces outils fournissent généralement un environnement de simulation et de conception permettant de développer des systèmes dynamiques et intégrés, réduisant ainsi le nombre de versions matérielles requises pour concevoir le système.

Le modèle de simulation est codé avec les informations obtenues lors des tests en temps réel, puis intégré dans un exécutable utilisant un compilateur C afin de l’exécuter sur un système d’exploitation en temps réel.

Une fois les données de base capturées, il est possible de générer un nombre infini de simulations en temps réel qui sont applicables à n’importe quel aspect du cycle de conception – du concept initial à la conception du contrôleur, en passant par les essais et la validation à l’aide de tests HIL (Hardware-in-the-loop).

Un programme d’essai utilisant des équipements et des capteurs de pression professionnels, permet aux véhicules fonctionnant au GNC d’atteindre des performances et une manœuvrabilité comparables aux véhicules fonctionnant aux combustibles fossiles, tout en réduisant les coûts et les émissions

Les diagraphies de forages nécessitent des capteurs de pression robustes et performants

Les diagraphies de forages nécessitent des capteurs de pression robustes et performants

Le terme «diagraphie de forage» (ou mud logging en anglais) fait référence aux méthodes analytiques appliquées à la boue de forage lors des opérations de forage. Lors de ce processus, l’usage de capteurs de pression puissants et robustes est essentiel.

Bien que le terme «diagraphie de forage» soit relativement explicite, il offre une description incomplète du processus: les techniciens de surveillance de forages (ou mud logger en anglais) sont chargés de la collecte et de l’étude d’échantillons de forage. Ils analysent en temps réel les données provenant du processus de forage. C’est la raison pour laquelle ce type de diagraphie est aussi appelé «diagraphie instantanée». La boue de forage est le composant le plus important d’une diagraphie car elle transporte les informations de forage depuis le fond du trou jusqu’à la surface, où les déblais (c.-à-d. les morceaux de formations rocheuses) contenus dans le fluide de forage sont examinés.

Ces analyses fournissent un protocole de profondeur permettant de déterminer la profondeur des hydrocarbures, d’identifier la lithologie de forage et de surveiller les gaz naturels susceptibles de pénétrer dans la boue de forage. Les diagraphies de forages servent également à estimer la pression interstitielle ainsi que la porosité et la perméabilité de la formation forée. Elles permettent aussi de collecter, de surveiller et d’évaluer les hydrocarbures, d’évaluer la productibilité des formations contenant des hydrocarbures et de conserver un enregistrement des paramètres de forage. Ces données sont essentielles pour garantir des opérations de forage sûres et rentables.

Les diagraphies instantanées sont effectuées en temps réel dans des laboratoires mobiles installés sur le site de forage. Les données en temps réel sont directement utilisées pour le contrôle du forage. Les diagraphies de forages sont généralement effectuées par des spécialistes engagés par la société de forage. STS fournit des capteurs de pression à plusieurs prestataires de services de diagraphies de forages.

La caractéristique essentielle des capteurs de pression utilisés dans les processus de forage: durabilité

Pour surveiller le processus de forage, les techniciens de surveillance de forages montent divers capteurs sur l’appareil de forage. La détection de pertes, même mineures, de la pression des tiges de forage nécessite un très haut degré de précision. Des temps de réponse immédiats sont également nécessaires pour éviter tous problèmes de repêchage et pour minimiser les risques et les coûts associés à d’éventuelles anomalies.

Les sites de forage sont des environnements difficiles qui peuvent être très exigeants pour les capteurs de pression. Les deux facteurs les plus importants à cet égard sont la boue et les vibrations des opérations de forage.

Image 1: Capteur de pression certifié ATEX pour des applications de diagraphie

Pour faire face à ces conditions difficiles, STS fournit aux prestataires de services de diagraphies des capteurs ATM/ECO/EX équipés de boitiers personnalisés. Les capteurs de pression certifiés ATEX sont optimisés pour des plages de haute pression. Les vibrations générées lors des processus de forage affectent principalement la zone située entre le tube et le raccord de pression. Pour résoudre ce problème, STS utilise une double soudure sur le raccord et un tube en acier inoxydable plus épais (26,5 mm). Outre les plages de haute pression et les vibrations, une autre difficulté est à prendre en considération : la boue peut obstruer le canal de pression. Pour éviter tout problème d’obstruction, nous avons élargi le canal de pression à 10 mm. Étant donné que les techniciens de surveillance de forages travaillent principalement avec des pressions statiques, l’augmentation du canal de pression n’engendre aucun risque de détérioration de la membrane de pression.

La prospection pétrolière sous les fonds marins

La prospection pétrolière sous les fonds marins

De nos jours, nous disposons d’une meilleure connaissance scientifique de la surface de Mars que de nos propres fonds marins. La connaissance approfondie de la nature et de la configuration des sols sous-marins de notre planète est liée à de multiples enjeux, tels que la sécurité de la navigation, les objectifs de recherche (archéologie, études marines) et les objectifs d’exploration. Cela inclut également l’exploration des gisements sous-marins de pétrole.

Pour identifier les éventuelles réserves de pétrole sous les océans, il convient d’analyser les caractéristiques géologiques des fonds marins. Comme il s’agit généralement de zones très difficiles d’accès et situées à de grandes profondeurs, les fonds marins sont cartographiés à l’aide d’une méthode de prospection géophysique appelée sismique par réflexion.

La prospection pétrolière à l’aide de l’étude sismique par réflexion

La sismique par réflexion consiste à analyser des échos d’ondes sismiques créées artificiellement. Ces ondes se propagent sous l’eau et, à la manière d’un faisceau de lumière, sont partiellement réfractées et réfléchies lorsqu’elles atteignent les couches géologiques. La vitesse de réflexion des ondes dépend des différences de densité entre les couches adjacentes. Lorsque les ondes réfléchies retournent à la surface de l’eau, elles sont captées par des géophones qui enregistrent leur intensité et leur durée. L’analyse des données enregistrées permet ensuite de déterminer la profondeur exacte des différentes strates.

La méthode la plus courante d’analyse sismique par réflexion est appelée méthode de point milieu commun (PMC). Le but est d’obtenir une série de traces reflétant d’un même point central, puis de les compiler. Avant analyse, il est cependant nécessaire d’effectuer une correction d’obliquité à l’aide de la méthode de propagation en mode normal (NMO). Les différents points de réflexion sont alors corrigés de manière à apparaître à la bonne échelle de temps et à la bonne position.

Méthode PMC : Une mesure précise de la pression est essentielle

La prospection pétrolière est effectuée à l’aide de bateaux spécialement équipés, qui traînent de nombreux câbles de mesure pouvant atteindre plusieurs kilomètres de long. Ces câbles, nommés « streamers », sont équipés à intervalles réguliers d’hydrophones afin d’enregistrer les ondes réfléchies. Pour générer ces ondes, une source sonore est installée au début des streamers. Étant donné qu’il est impératif de connaître la position exacte (profondeur) des hydrophones pour obtenir des résultats précis, chaque hydrophone est équipé d’une cellule de mesure de pression.

Dans la prospection pétrolière sous-marine, l’implémentation des hydrophones est souvent effectuée à l’aide de cellules de mesure de pression fabriquées par STS. Étant donné qu’une précision absolue est requise dans ce processus complexe et exigeant, la technologie de mesure employée doit répondre à des exigences strictes. Puisque les streamers ne sont positionnés qu’à quelques mètres sous la surface de l’eau, les cellules de mesure doivent pouvoir afficher des pressions comprises entre 0 et 15 bars. Mais en raison de leur proximité avec la surface de l’eau, la plage de mesure réelle ne dépasse pas 2 bars (absolus). La précision requise dans cette plage de mesure correspond à une erreur totale inférieure à 0,3 %.

Les autres exigences auxquelles STS a su répondre lors du développement de ces cellules de mesure incluent les dimensions réduites du dispositif : 12 mm x 13,8 mm. En outre, puisque les hydrophones coulent lorsque le navire s’immobilise, les cellules de mesure sont étudiées pour résister à des pressions de surcharge de 100 bars tout en restant fonctionnelles. Et puisqu’il s’agit d’une application en eau salée, du titane est utilisé pour le boîtier de la cellule de mesure de pression.

Les moteurs à hydrogène à injection directe peuvent-il remplacer les moteurs turbo-diesel?

Les moteurs à hydrogène à injection directe peuvent-il remplacer les moteurs turbo-diesel?

Jadis emblématique, le moteur Diesel est aujourd’hui tombé en disgrâce et semble être parvenu au terme de son histoire. Même les grandes villes comme Paris, qui auparavant incitaient l’utilisation du diesel, demandent aux constructeurs l’arrêt de la production des moteurs Diesel d’ici à l’horizon 2025. Bien que cet échéancier semble peu probable, cela témoigne des préoccupations grandissantes des nations face aux problèmes de réchauffement climatique et de pollution atmosphérique.

Pour répondre aux réglementations de plus en plus strictes en matière d’émissions, les constructeurs étudient de nouvelles formes de propulsion, souvent inédites: du tout électrique à l’hybride, en passant par les piles à combustible à l’hydrogène; toutes les solutions sont envisagées.

Les technologies à l’hydrogène suscitent tout particulièrement l’intérêt des chercheurs du monde entier. L’hydrogène est considéré comme un carburant propre qui pourrait bien alimenter les transports de demain.

La principale différence entre l’hydrogène et les hydrocarbures classiques réside dans la grande capacité stœchiométrique de l’hydrogène, allant de 4 à 75 % en volume d’hydrogène dans l’air. Dans des conditions idéales, la vitesse de combustion de l’hydrogène peut atteindre quelques centaines de mètres par seconde. Ces caractéristiques le rendent très efficace lors de la combustion de mélanges pauvres à faibles émissions de NOx.

Quarante ans d’injection à hydrogène

L’injection à hydrogène existe depuis les années 1970 et consiste à injecter de l’hydrogène dans un moteur à combustion interne modifié. Cela permet d’obtenir une combustion plus propre, avec plus de puissance et moins d’émissions.

Les anciens systèmes à basse pression, qui sont encore utilisés de nos jours, injectaient l’hydrogène dans l’air avant de l’introduire dans la chambre de combustion. Mais étant donné que l’hydrogène brûle 10 fois plus vite que le diesel, plusieurs problèmes ont été rencontrés pour augmenter le taux de combustion. Voici les principaux problèmes:

  • Retours de gaz dans le collecteur.
  • Préallumage et/ou auto-inflammation.

Le meilleur moyen de surmonter ces problèmes consiste à installer un système d’injection directe à haute pression qui assure l’injection de carburant dans la course de compression.

 

L’optimisation du processus de combustion grâce à des mesures précises de la pression

Pour ce faire, la caractérisation de l’injection doit être fidèle aux besoins du moteur. Cela ne peut être accompli qu’en collectant les données de test concernant la température (collecteur, gaz d’échappement et liquide de refroidissement), la pression (cylindres/suralimentation, conduite de carburant et injecteurs), les turbulences dans le collecteur et la chambre de combustion, et la composition du gaz.

La formation du mélange, l’allumage et le processus de combustion, sont généralement étudiés à travers deux séries de tests. Le but du premier test est d’obtenir des informations sur la concentration et la distribution transitoires de l’hydrogène au cours du processus d’injection.

Au cours de ce test, une fluorescence induite par laser est utilisée comme technique de mesure principale pour étudier le comportement de l’hydrogène sous compression et à l’allumage. En utilisant une chambre de combustion à volume constant ayant les mêmes dimensions que le moteur Diesel (ce qui implique que le volume dans la chambre de combustion à volume constant est égal au volume dans le cylindre au point mort haut), de l’hydrogène sous pression est injecté dans l’air à travers une soupape à pointeau à commande hydraulique.

En utilisant des capteurs de pression de haute qualité, il est possible d’étudier l’effet de différentes pressions d’injection sur le processus de combustion. L’observation du comportement et du volume des gaz non brûlés permet de réduire considérablement le temps nécessaire pour optimiser le sens et la pression d’injection de différentes buses d’injecteurs.

Et en utilisant un logiciel spécifique, il est possible de déterminer le délai d’allumage, qui dépend de la température et de la concentration d’hydrogène dans l’air à une pression donnée. Il est important que les lectures de pression soient enregistrées avec précision, dans une plage de pressions allant de 10 à 30 MPa.

En outre, cette méthode permet de définir les zones dans lesquelles les jets d’injection provoquent des conditions d’auto-inflammation, ce qui est utile à la mise au point de systèmes d’injection optimisés pour la conversion d’un moteur Diesel vers l’hydrogène.

Lors de récents essais menés par un grand constructeur automobile, la version optimisée d’un moteur à injection d’hydrogène haute pression a montré une augmentation prometteuse de la puissance, une réduction de la consommation de carburant, et un taux de rendement de 42 %. Ces valeurs correspondent à celles des meilleurs moteurs turbo-diesel.

Sur la base de ces résultats, il semble que les travaux d’optimisation de la pression des systèmes à 30 MPa seraient susceptibles d’offrir une source d’énergie propre pour les transports de demain.

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