Pressure measurement technology in tire manufacturing

Pressure measurement technology in tire manufacturing

Every year, over one billion tires are manufactured worldwide. This sector thus counts among the biggest consumers of natural rubber. To give this natural material its correct shape and durability, high pressures and temperatures are necessary. No problem at all with the correct measurement technology.

Those believing that tire manufacture is a simple process, where the raw material is merely brought into a round form, are mistaken. In modern tire production, numerous individual components come together, which provide for both drive comfort and safety.

Tire manufacture – The first steps towards blanks

The manufacture of the raw material differs from one manufacturer to another and even from one tire type to another. Over forty different raw materials can be used here, including natural rubber, but also carbon black, sulfur and others. The various materials are kneaded together under extremely high temperatures. This mix is then stretched in length and ready for further processing upon cooling.

Using this mixture, the individual layers of the tire are produced. Other materials also come into use here, such as the rubber covered steel mesh in the belt, which stabilizes the tire and provides for increased cornering force. Further components of a tire include the carcass, bead, tread, sidewall, filler and inner liner.

The individual layers of a tire are brought together in a tire-building machine. These versions are termed blanks or “green tires.”

From blank to finished tire

In the next step, the blanks are inserted into the vulcanization press.  At this point, the individual tire components are vulcanized together and the material then attains its required elastic consistency. To achieve vulcanization, the blank is “baked” in the press at a determined pressure and at high temperature.

During this process, the rubber bladder is inflated from within the inside of the press and forced outwards under pressure into the mold. This is how the tire profile is created. Temperatures reach up to 180°C here and pressures of over 24 bar can arise. This blowing pressure is monitored by various prestigious tire manufacturers using the ATM Sensor made by STS.

Vulcanization only with high-performance pressure transducers

With heat, steam and high pressures, harsh conditions are at play in tire manufacture. A pressure transmitter is thus required which can monitor, also at high temperatures, the pressures arising and can withstand the demands over a longer time. The transmitters of the ATM series are predestined in this scenario. Their high precision, reliability and outstanding long-term stability, as well as their compact and resilient design, provide for efficiency. In particular, their outstanding qualities during test and burst pressures prevent costly downtime. Furthermore, these pressure transmitters can easily be calibrated anew on-site.

Les systèmes de freinage fonctionnent mieux sous pression

Les systèmes de freinage fonctionnent mieux sous pression

Tandis que certains véhicules haut de gamme s’éloignent des systèmes de freinage à commande hydraulique pour adopter des versions hybrides de freinage EBS, la plupart des conducteurs ont toujours recours à la pression hydraulique pour arrêter leur véhicule.

Bien que les véhicules soient équipés de systèmes de freinage hydrauliques depuis des décennies, il est extrêmement difficile de développer un système qui fournisse à la fois un retour d’information au conducteur et un freinage effectif à tout moment et dans toutes les conditions.

Plusieurs variables ont une incidence sur les performances du freinage :

  • Le transfert de poids des essieux arrière aux essieux avant ; qui nécessite une modulation progressive de la pression sur les roues en charge.
  • Le « point d’inflexion1» auquel le servo réduit l’assistance ainsi que le ratio entre l’assistance et l’effort exercé sur la pédale de frein.
  • En raison de la pression appliquée, les durites et les flexibles ont tendance à se dilater et à réduire la pression de ligne pour un trajet de pédale donné (dans les cas extrêmes, le conducteur peut décrire cela comme une « pédale molle »).
1) Le servo (ou servo-frein) fournit une assistance progressive jusqu’au point d’inflexion (ou point d’assistance maximale), et toute augmentation supplémentaire de la pression est uniquement due à un effort accru sur la pédale. Si l’assistance n’était pas réduite à ce stade, il y aurait un blocage des roues.

Il convient également de noter qu’avec l’introduction de l’ABS électronique, de nombreux problèmes liés à la vitesse de rotation des roues et au frottement dynamique/statique ont été résolus, notamment avec la modulation de la pression lors du transfert de poids au freinage.

Cependant, le système de freinage ABS peut engendrer des pressions extrêmement élevées et fluctuantes, qui doivent être déterminées à l’aide de capteurs de pression de haute qualité, placés stratégiquement aux points critiques lors du développement.

Avec des pressions de fonctionnement d’environ 100 bars, il est impératif que tous les composants (y compris les durites et les flexibles) soient conçus pour supporter ces pressions, et que le système soit étudié pour ne dépasser ces valeurs spécifiques.

Mais ce n’est pas aussi simple. Bien que les durites et les flexibles de diamètres et d’épaisseurs différentes puissent produire des performances de freinage similaires, ils n’offrent pas tous la même résistance à l’éclatement.

Le seul moyen de vérifier leur résistance est par une mesure précise de la pression lorsque le système est entièrement pressurisé. Bien entendu, ces valeurs mesurées doivent être conformes aux spécifications des fournisseurs de durites et de flexibles.

Il est également important de mesurer la pression de ligne, afin de s’assurer que le ratio de levier de la pédale permet de pressuriser le système à environ 80 bars lors de conditions de freinage extrêmes. Si cette pression ne peut pas être facilement atteinte, le ratio de pédale doit être augmenté jusqu’à atteindre la pression recommandée.

Lors de la conception du système de freinage, les ingénieurs doivent également sélectionner le bon alésage du maître-cylindre : l’une des idées reçues les plus répandues est qu’un plus grand maître-cylindre crée une pression plus grande. En réalité, un maître-cylindre plus grand crée plus de déplacement mais il nécessite plus de force pour créer la même pression qu’un maître-cylindre plus petit.

Bien qu’un maître-cylindre plus grand permette de compenser le jeu du système avec moins de course de pédale, il lui faut plus de force pour créer la même pression. Avec l’intégration d’un maître-cylindre plus grand, la pédale devient plus dure et nécessite beaucoup plus d’effort pour créer la même force de freinage. Par exemple, passer d’un maître-cylindre de 19 mm à 25 mm nécessite 77,7 % de force supplémentaire sur la tige de poussée.

L’optimisation des performances de freinage ne peut être atteinte qu’en équilibrant l’ensemble du système : il convient de tenir compte de la force exercée sur la pédale, de la pression du système et du déplacement du levier. Au cours des phases de conception et de développement, les constructeurs ont recours à des capteurs de pression extrêmement précis et spécifiquement développés pour de telles applications.

Passer à l’électrique augmente la pression

Passer à l’électrique augmente la pression

Alors que le monde se rapproche de l’objectif « zéro émission », les ingénieurs des transports sont sous pression pour proposer des moyens novateurs de conserver la confiance des conducteurs dans l’évolution des technologies.

Prenons l’exemple du système de freinage hydraulique : le système hydraulique actuel est un véritable chef-d’œuvre d’ingénierie. Ce que les conducteurs prennent pour acquis en appuyant sur la pédale de frein a pris des décennies à développer et à perfectionner. Bien que ce système qui ralentit les véhicules soit un exploit technique complexe, l’introduction du servofrein n’est pas moins impressionnante.

Si nous examinons la force exercée par le conducteur sur la pédale par rapport au ralentissement du véhicule, nous constatons que cette force n’est pas linéaire. Avec l’aide du servofrein, la première partie de la courbe est plus raide, de sorte que le conducteur obtienne une corrélation directe entre l’effort sur la pédale et le ralentissement. Toutefois, à un moment nommé « point d’inflexion », l’assistance est réduite afin d’empêcher le conducteur de bloquer les roues par inadvertance, ce qui réduit l’efficacité du freinage.

Bien que les fabricants de freins maîtrisent à la perfection l’optimisation scientifique de ces systèmes, il existe une très fine distinction entre un excellent système de freinage et un système de freinage dangereux en conditions extrêmes. Les conducteurs expérimentent souvent cela lors d’un freinage d’urgence, lorsque le véhicule ralentit initialement comme prévu, puis ensuite « manque de freins » juste avant l’accident. Ceci est généralement attribué à une chute brutale de l’assistance servofrein, laissant le conducteur exercer une pression excessive sur la pédale à un stade critique de l’opération.

Bien qu’il s’agisse d’un scénario catastrophe, un système de freinage limité peut parfois offrir une expérience utilisateur insatisfaisante, même dans des conditions de conduite idéales. Le phénomène appelé « pédale dure » correspond à un manque de rétroaction (retour de sensations), se traduisant par une inadéquation entre la force exercée sur la pédale et le freinage attendu. Le conducteur a alors l’impression de ne pas contrôler le véhicule.

Mais après avoir perfectionné ces systèmes de freinage hydraulique depuis plusieurs décennies, l’industrie automobile est obligée de repenser tout ce qu’elle a appris : les véhicules électriques redéfinissent les systèmes de contrôle des véhicules.

Système de freinage à commandes électriques d’une voiture de course de Formule 1
Image Source: https://www.formula1-dictionary.net

Révolutionner les systèmes de freinage des véhicules électriques

Au fur et à mesure que l’électrification se met en place et que les moteurs à combustion interne traditionnels sont progressivement supprimés, les composants mécaniques tels que les servofreins ne disposent plus d’une source d’alimentation prête à l’emploi, ce qui signifie que des pompes et des moteurs électriques doivent être développés pour piloter les systèmes de contrôle.

En outre, pour intégrer des systèmes de conduite automatisés, les commandes évoluent rapidement vers l’architecture électrique/électronique (E/E), souvent appelée « freinage à commandes électriques ».

Toutefois, pour qu’un système de freinage à commandes électriques fonctionne de manière sûre et efficace, il convient de préserver l’intégrité de l’interface Homme-Machine (IHM). Pour y parvenir, les ingénieurs doivent cartographier les deux différentes forces (mesurées en pression, force/surface) : la force exercée par le conducteur sur la pédale et la pression résultante exercée sur les pistons de l’étrier d’un système hydromécanique « traditionnel ».

Il est impératif d’utiliser des capteurs de pression de haute qualité

Étant donné que l’intégrité de ces données est cruciale pour le développement efficace d’un système E/E, seuls des capteurs de pression de haute qualité, capables d’enregistrements , peuvent être utilisés.

Ces capteurs doivent non seulement être capables de capturer des données extrêmement précises, mais ils doivent le faire dans un environnement où les produits chimiques agressifs, la chaleur, les vibrations et les contraintes d’espace ne favorisent pas toujours des appareils de mesure soigneusement calibrés.

Pour cette raison, les équipes de développement s’appuient sur une poignée de fournisseurs de capteurs de pression, capables de fournir un équipement de mesure de qualité sur lequel ils peuvent compter.

Tout est question de rétroaction

Armés des données de pressions d’entrée et de pressions de sortie, les ingénieurs doivent maintenant essayer de reproduire, non pas la performance d’arrêt absolu, mais la rétroaction d’un système traditionnel. Avec des capteurs de vitesse de roue, il est assez facile de maximiser le ralentissement mais il est plus difficile de reproduire les retours de sensation d’un léger « freinage de contrôle » à faible vitesse.

C’est là que les données de conduite en conditions réelles valent de l’or : le ratio entre la force appliquée sur la pédale et la pression du système doit être répliqué par une unité de commande électronique qui gère la force de freinage. C’est une tâche particulièrement difficile, car les conducteurs utilisent le freinage de manière différente en fonction des conditions de la route, de la circulation et de leurs préférences personnelles. Un conducteur pressé peut être amené à utiliser le freinage de manière précipité et brutale, alors que les personnes âgées ont tendance à freiner de manière plus progressive et tranquille.

Le degré de difficulté de conception d’une rétroaction fiable peut être évalué grâce aux performances des systèmes montés sur les Formule 1 : Après trois ans d’essais, certaines équipes ne parviennent toujours pas à concevoir un système de freinage à commandes électriques qui offre une rétroaction suffisante pour les lourdes manœuvres de freinage.

Bien que les systèmes de freinage à commandes électriques soient encore loin d’une production en série à faibles coûts, les spécialistes des systèmes de freinage ont pu quantifier avec précision les impératifs de ces systèmes à l’aide de capteurs de pression fiables et précis.

Les meilleures solutions d’étanchéité pour chaque application

Les meilleures solutions d’étanchéité pour chaque application

Les capteurs de pression piézorésistifs peuvent être équipés de diverses options d’étanchéité pour garantir des performances à long terme et les protéger de manière optimale des environnements difficiles. STS propose plusieurs solutions d’étanchéité adaptées selon différents besoins et environnements applicatifs.

Les joints d’étanchéité (ou joints toriques) sont employés dans de nombreuses applications. Cette méthode d’étanchéisation a l’avantage d’offrir une excellente flexibilité et une grande polyvalence. Les matériaux employés pour les joints d’étanchéité de STS sont sélectionnés spécifiquement en fonction des dispositifs à étanchéifier.

Dans les usages où les joints sont exposés à des fluides agressifs ou à des températures extrêmes, les joints en caoutchouc standard n’offrent pas une étanchéisation suffisante. Les élastomères utilisés dans la fabrication de ces joints deviennent poreux au contact de fluides agressifs (p. ex. les hydrocarbures), et les fortes chutes de pression (décompressions) peuvent même provoquer la rupture des joints d’étanchéité.

L’une des alternatives aux joints en caoutchouc standard est l’étanchéisation par joints de soudure. Avec cette méthode, la cellule de mesure et le raccordement sous pression sont directement soudés ensemble. Bien que les joints de soudure offrent une meilleure durabilité que les joints en caoutchouc, ils sont également limités à une pression maximale de 250 bars / 3600 psi. Les joints en caoutchouc et les joints de soudure sont des solutions complémentaires employées en fonction de l’environnement d’application et des fluides utilisés. Pour les fluides agressifs, tels que l’essence, seuls les joints de soudure offrent une étanchéité fiable. Tandis qu’avec l’eau de mer, seuls les joints en caoutchouc permettent d’empêcher la corrosion des joints.

Vue d’ensemble des différentes solutions d’étanchéité

Dans les usages où la pression dépasse 250 bars, seuls les joints métalliques offrent une étanchéité fiable. Chez STS, les joints métalliques sans élastomère sont employés pour des usages applicatifs où la pression est très élevée. Les propriétés intrinsèques des joints métalliques permettent à cette solution d’étanchéité de résister à des conditions extrêmes, des produits chimiques corrosifs, des pressions négatives et des radiations intenses.

Les usages applicatifs des solutions d’étanchéité

STS fournit des capteurs de pression à une grande entreprise de fabrication de systèmes de broyage et de compresseurs. Étant donné que leurs produits s’adressent à différentes industries et utilisations, leurs impératifs d’étanchéité sont variables et spécifiques. Pour répondre à ces exigences, STS adapte les solutions d’étanchéité en fonction des niveaux d’abrasivité des fluides et des conditions de température de chacun de leurs produits.

STS équipe également une entreprise de fabrication de bancs d’essai pour l’industrie automobile. Dans ce secteur d’activité, les matériaux impliqués et les conditions de température sont déterminés en dernier ressort par l’utilisateur final. Cela implique que les propriétés physiques des solutions d’étanchéité sont dépendantes de spécifications ultérieures. Par conséquent, les joints utilisés doivent offrir un haut degré de flexibilité. Dans ce cas, nos joints de soudure constituent le meilleur choix.

Ces deux entreprises utilisent également notre solution stable et robuste de joints métalliques sans élastomère pour les dispositifs dont la pression est supérieure à 250 bars.

STS offre des solutions d’étanchéité adaptées à divers impératifs et environnements applicatifs, et qui répondent aux besoins des systèmes les plus complexes et exigeants.