Les conséquences du phénomène d’auto-allumage dans les systèmes hydrauliques

Les conséquences du phénomène d’auto-allumage dans les systèmes hydrauliques

Comme son nom l’indique, le terme auto-allumage fait référence à un processus de combustion spontanée. Ce phénomène, caractéristique des moteurs Diesel, peut également être observé dans les systèmes hydrauliques. Les conséquences de l’auto-allumage incluent des pics de pression, un vieillissement prématuré de l’huile, des résidus de combustion et la destruction des joints d’étanchéité.

L’auto-allumage est le résultat des effets de la cavitation. Commençons par examiner les conditions de formation de la cavitation dans les systèmes hydrauliques.

La cavitation dans les systèmes hydrauliques

En fonction des gaz, des fluides, des températures et des pressions des systèmes hydrauliques, les huiles hydrauliques peuvent contenir de l’air dissous. La cavitation correspond à la naissance de bulles d’air dans l’huile hydraulique. Cela se produit lorsque l’huile est soumise à une certaine pression ou à des mouvements de cisaillement. En pratique, la cavitation se produit dans les conduites d’aspiration, les conduites de pompe, les rétrécissements de section, et dans les systèmes hydrauliques où des pulsations apparaissent. Lorsque la masse d’huile en mouvement subit un cisaillement, des vides se forment dans lesquels de fines bulles d’air sont libérées.

Le phénomène d’auto-allumage

Lorsque les bulles d’air résultant de la cavitation (qui contiennent également des particules d’huile) sont soumises à une pression élevée, une augmentation de température importante se produit dans les bulles. Cette élévation de température entraîne un phénomène d’auto-allumage (c.-à-d. une combustion dans le système hydraulique) qui se déroule en quelques millisecondes.

Les conséquences de la cavitation et de l’auto-allumage

La cavitation peut avoir diverses conséquences négatives : dégâts matériels des boitiers de pompe et des soupapes de surpression, aspiration des éléments d’étanchéité tels que les joints toriques, modification des caractéristiques de débit, réduction du fonctionnement des pompes et des engrenages en raison de pertes de remplissage, bruits, pics de pression supérieurs à la pression du système, etc. Le phénomène d’auto-allumage peut entrainer un vieillissement prématuré de l’huile, des résidus de combustion et la destruction des joints.

Les conséquences de la cavitation et de l’auto-allumage ne sont pas toujours immédiatement visibles. Elles sont souvent identifiées lorsqu’il est déjà trop tard et qu’il est nécessaire de réparer le système hydraulique. Les pics de pression dus à la cavitation et à l’auto-allumage peuvent également endommager les capteurs de pression installés dans le système. Une augmentation soudaine de la pression du système peut endommager et déloger la membrane du capteur de pression.

La précision des mesures de pression est un élément crucial du développement d’une pompe à huile électrique

La précision des mesures de pression est un élément crucial du développement d’une pompe à huile électrique

Sous l’impulsion de la hausse des objectifs mondiaux en matière d’émissions polluantes, les constructeurs se tournent de plus en plus vers les technologies d’électrification pour réduire la consommation de carburant et les émissions de gaz à effet de serre. L’une des solutions les plus populaires est le véhicule électrique hybride, souvent alimenté par un moteur à combustion dont la taille est fortement réduite.

Le problème de ces moteurs à taille réduite est que les systèmes auxiliaires gourmands en énergie nuisent gravement à la maniabilité et aux performances des véhicules. Heureusement, ces pertes parasites peuvent être considérablement réduites en remplaçant les composants mécaniques traditionnels par des unités à entraînement électrique. De ce fait, les pompes à moteur électrique remplacent progressivement les unités mécaniques dans les productions de série, en particulier les pompes à huile et les pompes à eau.

Image 1: Exemple de pompe à huile électrique
Source de l’image: Rheinmetall Automotive

Bien que les avantages de l’électrification soient évidents, en particulier pour les pompes à huile, il s’agit d’un processus techniquement complexe : les ingénieurs souhaitent non seulement faire circuler l’huile à un débit et à une pression spécifiques, mais ils souhaitent également les adapter intelligemment aux besoins du moteur.

Pour optimiser les performances, il est important que les pertes par frottement et par pompage soient minimisées grâce à un contrôle minutieux du débit d’huile dans les différents circuits, tout en garantissant une pression adéquate à tout moment.

Les simulations sont assujetties à la précision des mesures de pression et de débit d’huile effectuées sur banc d’essai

Une pompe à huile à alimentation électrique est composée de trois sous-systèmes : la pompe, le moteur et le contrôleur électronique. Par conséquent, le principal défi de tout nouveau développement d’applications est d’intégrer efficacement ces modules pour réduire leur taille, leur poids et le nombre de composants, tout en optimisant les performances.

La fonction principale d’une pompe à huile est de fournir un débit d’huile spécifique à une pression optimale. La conception d’une pompe à huile, qui est un processus itératif, commence par les «engrenages de pompage». Dans la plupart des applications, la pompe doit fournir des pressions supérieures à 1 ou 2 bars, allant souvent jusqu’à 10 bars.

Comme dans la plupart des développements de moteur, des simulations et des tests en conditions réelles sont utilisés pour accélérer la conception.

Le processus de conception commence par l’évaluation préliminaire de l’efficacité volumétrique, sur la base des résultats expérimentaux recueillis sur des pompes et des applications similaires. Ceux-ci incluent la vitesse de la pompe, la température de l’huile, la pression et le débit.

Il est important que les informations utilisées pour l’évaluation soient particulièrement précises. Par conséquent, la collecte des données doit être effectuée à l’aide d’un équipement de mesure extrêmement fiable et précis, capable de fournir des lectures exactes dans les conditions extrêmes rencontrées à l’intérieur et autour des moteurs.

Pour garantir la précision et la reproductibilité des mesures de pression, il est essentiel d’utiliser des capteurs de la meilleure qualité. Ces capteurs de pression doivent non seulement fournir des , mais ils doivent également résister aux vibrations.

Depuis de nombreuses années, STS développe des capteurs de pression qui répondent aux exigences spécifiques des constructeurs et des spécialistes de premier plan de conception et de développement de nouveaux moteurs.

Développer une pompe à huile électrique plus performante qu’une unité mécanique

L’avant-projet des engrenages de pompage est finalisé en fonction des informations recueillies sur les exigences hydrauliques à différents débits, les pressions de refoulement et les températures de l’huile. Grâce au logiciel Simulink de Matlab, les informations relatives au comportement du système physique peuvent être rationalisées sous forme de code unidimensionnel.

À ce stade, il est important de noter que pour générer le débit requis à une pression spécifiée, il convient de choisir une vitesse de rotation qui permet une disposition optimale du moteur et de la pompe sans créer de problèmes de cavitation ou de bruit. Ainsi, la plage de vitesse typique pour un fonctionnement en continu se situe généralement entre 1 500 et 3 500 tours par minute.

À l’étape suivante, plusieurs conceptions peuvent être générées à l’aide du logiciel Simcenter Amesim qui permet d’optimiser les paramètres de conception. Par exemple, le nombre de dents et l’excentricité, tout en satisfaisant aux conditions limites de pression, de débit et de température.

Après avoir mis en œuvre les caractéristiques géométriques des éléments hydrauliques et après avoir finalisé la conception intermédiaire, le couple total nécessaire pour entraîner la pompe aux points de fonctionnement critiques peut être calculé comme suit :

Mtot = MH + MCL + Mμ

  • MH est le couple hydraulique obtenu par une pression et un débit adaptés.
  • MCL est la contribution coulombienne générée lors de contacts secs ou lubrifiés entre les pièces coulissantes.
  • Mμ est la contribution visqueuse obtenue par le mouvement du fluide entre les pièces.

Une fois la conception terminée, des prototypes d’ingénierie sont construits pour une évaluation en situation réelle sur un banc d’essai de moteur.

Une fois encore, la pression d’huile, le débit et la température sont mesurés à différents régimes moteur et à différents régimes de pompe, afin de valider les résultats obtenus par simulation. Si les résultats sont conformes aux spécifications, le programme de développement est finalisé et le projet entre dans la phase d’industrialisation.

Pour des performances et une durabilité optimales, il est évident que toutes les mesures doivent être enregistrées avec précision. Cependant, les informations générées par le capteur de pression ont une importance et une incidence supérieure aux autres mesures: une pression insuffisante peut conduire à une défaillance catastrophique, tandis qu’une pression excessive gaspille de l’énergie et peut entraîner des problèmes avec les joints d’étanchéité.

La prévention des effets de corrosion causés par les liquides agressifs de l’industrie alimentaire

La prévention des effets de corrosion causés par les liquides agressifs de l’industrie alimentaire

L’acide carbonique et l’alcool peuvent mettre à rude épreuve les appareils de mesure. STS a récemment été contacté par un fabricant d’analyseurs automatiques de liquides pour étudier une solution spécifique de capteur de pression durable et précis.

Lorsque des matériaux standards sont exposés à des fluides agressifs, tels que l’alcool ou l’acide carbonique, ils subissent des effets de corrosion. Par exemple, l’acide carbonique provoque une augmentation de la concentration en hydron (H+), qui entraîne une corrosion par l’hydrogène. Une fois que la corrosion a traversé la membrane d’un capteur de pression, il devient inutilisable. C’est pourquoi l’acier inoxydable ordinaire ne suffit pas pour les applications avec des niveaux élevés d’acide carbonique.

En plus de devoir être résistant à la corrosion, le capteur de pression requis par ce fabricant doit également pouvoir supporter des pressions extrêmement basses, proches du vide. Étant donné que cette entreprise fait partie de l’industrie alimentaire, les normes d’hygiène sont extrêmement élevées. Leur processus de stérilisation impose aux équipements des conditions de fonctionnement proches du vide (similaires à celles d’un autoclave, bien que moins extrêmes). Des pressions inférieures à 0 bar peuvent constituer un danger pour l’intégrité d’un capteur de pression. Le vide peut provoquer l’aspiration et le déplacement de la membrane d’un capteur, ce qui entraine des mesures erronées voire un capteur totalement endommagé.

Pour répondre aux exigences spécifiques de ce fabricant d’analyseurs automatiques de liquides, nous avons assemblé une solution sur mesure basée sur le capteur de pression ATM.ECO. Comme matériau, nous avons choisi un acier Hastelloy extrêmement résistant à la corrosion. Pour assurer la stabilité de la membrane dans des conditions de basse pression, nous avons appliqué une colle spéciale pour fixer la membrane.

Étant donné que le capteur de pression est utilisé à température ambiante, aucune compensation de température n’a été nécessaire. La précision est plus que suffisante pour cette application particulière (0,25 % de l’échelle totale), et la pleine échelle est parfaitement adaptée aux basses pressions (plage de 1 à 15 000 psi).

Le contrôle des régulateurs de pression proportionnels des systèmes hydrauliques

Le contrôle des régulateurs de pression proportionnels des systèmes hydrauliques

Le niveau de précision et la capacité d’impulsion des capteurs de pression sont des facteurs déterminants pour tester des régulateurs de pression proportionnels de systèmes hydrauliques.

La conception de systèmes hydrauliques (par exemple dans l’ingénierie automobile) nécessite une parfaite interopérabilité des différents composants. Par conséquent, les boucles de test de bancs d’essai jouent un rôle tout aussi important que les modèles et données de développement. Ces procédures de test permettent par exemple de déterminer si les composants des fournisseurs sont conformes aux spécifications, ou si des résultats optimaux sont atteints sur l’ensemble du système hydraulique.

Dans les systèmes oléohydrauliques, tels que les embrayages de véhicules, les soupapes de pression ont une grande importance. En tant que pièces mobiles, elles sont soigneusement étudiées pour minimiser les risques mécaniques potentiels (tels que les effets de contrebutée ou de retour de pression). Une soupape qui ne fonctionne pas de manière optimale peut avoir un impact négatif sur l’ensemble d’un système hydraulique. Grâce à la mesure de la pression, certaines variables peuvent être clarifiées : À quels pics de pression peut-on s’attendre et quelle incidence ont-ils sur le système ? Comment la soupape doit-elle être conçue pour que les processus de couplage soient aussi fluides que possible sans créer de vibrations ?

De nombreux tests sont nécessaires pour parvenir à créer un système hydraulique efficace et sans dysfonctionnements. Étant donné que ces tests sont également effectués sur l’ensemble d’un système hydraulique, les exigences imposées aux capteurs sont proportionnellement élevées.

L’optimisation des mesures de pression des systèmes hydrauliques

En tant qu’acteur expérimenté des technologies de mesure de la pression, STS soutient un grand nombre de projets liés aux contrôles des régulateurs de pression proportionnels des systèmes hydrauliques. Par conséquent, nous sommes parfaitement accoutumés aux exigences imposées aux dispositifs de mesure de pression des soupapes de systèmes oléohydrauliques.

En raison de la complexité croissante des systèmes hydrauliques, la taille est devenue un critère décisif. De nos jours, les systèmes hydrauliques sont équipés d’un grand nombre de capteurs, qui doivent par conséquent être de plus en plus petits. Afin de répondre à ces exigences de miniaturisation, STS a mis au point le capteur ATM.mini. Ce capteur de pression de petite taille (seulement 17,5 mm x 49 mm) est utilisé sur de nombreux bancs d’essai. La flexibilité d’installation est un autre facteur essentiel des capteurs de systèmes hydrauliques, car ils doivent également s’adapter aux diverses options de connexion. Enfin, il est important de préciser que le choix des capteurs est souvent assujetti à des critères établis en aval sur bancs d’essai. Pour cette raison, STS utilise un principe de conception modulaire afin que tous les produits puissent être adaptés à des spécifications individuelles. Le capteur ATM.mini bénéficie également de cette modularité.

Outre la taille physique des capteurs, leurs «valeurs intrinsèques» sont également déterminantes. Revenons à l’exemple des systèmes hydrauliques utilisés dans l’ingénierie automobile. La capacité d’impulsion des capteurs est une caractéristique importante pour effectuer des mesures en continu pendant des essais, car cela implique d’enregistrer les pressions de manière dynamique. Cette opération doit pouvoir être effectuée en quelques millisecondes avec une extrême précision, sur des plages de température relativement larges allant de -30 °C à 140 °C. La non-linéarité exprimée est généralement égale ou inférieure à 0,1 % de la valeur de mesure à pleine échelle cliquez ici pour en apprendre davantage sur la précision. Cela implique que les capteurs de pression doivent être en grande partie insensibles aux vibrations. Les pics de pression sont un autre facteur déterminant pour contrôler les composants d’un système hydraulique, car leur étendue ne peut pas être déterminée précisément à l’avance. Pour des applications de ce type, il est donc préférable d’utiliser un capteur de pression dont la capacité de surpression est plusieurs fois supérieure à la plage de mesure.

Notre capteur ATM.mini répond à ces exigences. Voici un résumé de ses caractéristiques:

  • Plages de pression de 0-1 bar à 0-100 bars.
  • Précision exceptionnelle de 0,1 % PE.
  • Design compact (17,5 mm x 49 mm).
  • Précision maximale sur toutes les plages de température.
  • Plages de températures compensées de -40 °C à 125 °C.
  • Compatibilité avec tous les fluides grâce à un raccordement soudé.
  • Construction modulaire qui permet des solutions adaptables individuelles.
Les usages applicatifs des technologies de mesure de la pression dans l’industrie maritime

Les usages applicatifs des technologies de mesure de la pression dans l’industrie maritime

Les systèmes de détection jouent un rôle essentiel dans l’industrie maritime, en particulier dans les domaines de la construction navale. Ils permettent des mesures fiables et précises de nombreuses variables dans les réservoirs, telles que la pression et la température. Ces mesures servent à prévenir les éventuelles fuites de substances agressives, contrôler les systèmes de circulation de l’eau dans les navires, et garantir le bon déroulement des transports en haute mer.

Les capteurs employés dans le secteur maritime répondent à de nombreuses exigences strictes. Celles-ci incluent notamment des normes de robustesse des matériaux pour garantir une utilisation à long terme. L’électronique doit également offrir une durabilité accrue et être capable de résister aux conditions difficiles de la haute mer.

La surveillance des cargaisons sèches et liquides

La principale composante du fret maritime est le transport de marchandises en cargaisons sèches et liquides. Les cargaisons sèches correspondent au transport de marchandises en vrac (telles que les céréales et les aliments pour animaux) ou de marchandises au détail généralement stockées dans des conteneurs. Les cargaisons liquides nécessitent une surveillance plus attentive et rigoureuse que les cargaisons sèches, car elles peuvent inclure des substances extrêmement sensibles comme l’essence, le pétrole ou le gasoil. Les matériaux employés pour le transport des cargaisons liquides répondent à des normes strictes en matière de robustesse et de fiabilité, afin de prévenir tous risques de fuites de substances agressives qui pourraient avoir un impact dévastateur sur l’environnement. Par conséquent, les systèmes de détection sont également assujettis à des niveaux d’exigences très élevés.

Les réservoirs d’eau douce et d’eaux usées

À bord des cargos, l’eau douce (eau potable) est transportée dans des citernes spéciales ou obtenue à partir d’eau de mer grâce à un traitement de purification. Les systèmes de stockage qui permettent la collecte, le traitement et l’élimination des eaux usées sur les navires doivent également être surveillés à l’aide de dispositifs spécifiques. Étant donné que ces eaux usées sont souvent contaminées par des substances nocives, telles que des huiles ou des agents de nettoyage, leur traitement est soumis à des exigences supplémentaires. Les systèmes de réservoirs d’eau douce et d’eaux usées sont contrôlés et surveillés à l’aide de capteurs intégrés. Cette surveillance accrue permet de garantir un approvisionnement en eau optimal pendant les longs trajets en haute mer.

Les ballasts

Les ballasts sont des réservoirs d’eau de grande contenance qui servent à optimiser la navigation des navires. Ils permettent notamment de compenser la charge d’un cargo trop léger lorsque son tirant d’eau est insuffisant. Une fois remplis d’eau de mer, les ballasts peuvent également permettre de répartir le poids d’un navire chargé de marchandises. Étant donné que ces réservoirs sont remplis d’eau de mer, les matériaux et les capteurs doivent être robustes et résistants à la corrosion. Une attention particulière est portée à la fiabilité et à la durabilité des capteurs, car ils sont pratiquement inaccessibles pendant la navigation et doivent ainsi fonctionner parfaitement sans maintenance ni inspection.

Image 1: Options d’installation des dispositifs de mesure des niveaux

Les critères spéciaux des systèmes de détection

Au cours des dernières années, l’industrie de la construction navale a connu un flot continu d’innovations décisives auxquelles les systèmes de détection doivent s’adapter en conséquence. Par exemple, la durabilité de l’acier inoxydable était il y a 15 ans une préoccupation majeure. Aujourd’hui, il est reconnu que l’acier inoxydable se corrode au contact de l’eau salée lorsque les températures sont supérieures à 21 degrés Celsius. De nos jours, le titane remplace l’acier inoxydable. STS a été l’une des premières entreprises à utiliser du titane dans ses systèmes de détection. Ce matériau extrêmement stable et robuste peut résister aux conditions les plus difficiles. Le titane est désormais utilisé en standard dans une large gamme de transmetteurs de pression et de sondes immergeables.

Les critères technologiques de l’industrie maritime changent à mesure des progrès et évolutions du secteur. Ce qui était considéré comme standard il y a peu de temps peut être obsolète aujourd’hui. Pour répondre aux exigences croissantes du secteur maritime, STS s’efforce de perfectionner continuellement ses technologies de détection afin d’offrir une fiabilité et une précision sans faille. Les efforts et la flexibilité de STS se matérialisent par une fiabilité technologique supérieure au facteur d’erreur humain.

Notre collaboration avec AE Sensors

STS travaille en étroite collaboration avec la société familiale néerlandaise AE Sensors depuis plus de 27 ans. Ensemble, nous fournissons les systèmes de détection des principaux acteurs du secteur de la construction navale. Grâce à notre expertise et à nos solutions flexibles, nos clients enregistrent des facteurs de croissance rapides et conséquents. En ce moment même, des navires ultramodernes sont construits dans les chantiers navals du monde entier avec les solutions sur mesure de STS, telles que les sondes immergeables et les transmetteurs de pression. En outre, nos capteurs en titane ATM/N et ATM.1ST/N équipés de câbles en téflon sont désormais déployés en standard.

Grâce au système de montage modulaire de nos capteurs, l’installation peut répondre à de multiples exigences. Différents types de mesures peuvent également être mis en œuvre, tels que des mesures de pression relative ou absolue. La grande flexibilité de STS et de notre partenaire AE Sensors, associée à la qualité sans faille de nos technologies de détection, font la satisfaction de nos clients depuis de nombreuses années.

La pression libère le potentiel du gaz naturel comprimé

La pression libère le potentiel du gaz naturel comprimé

Grâce à sa très haute densité énergétique, le gaz naturel comprimé (GNC) est idéal comme carburant automobile. Le GNC a un indice d’octane d’environ 120 et une chaleur de combustion de 9 000 à 11 000 kcal/kg ou 38 à 47 MJ/kg.

De plus, la combustion du GNC produit beaucoup moins d’émissions de CO2 que la combustion d’essence, par exemple. Et comme le GNC est un carburant particulièrement économique dans de nombreux pays, les constructeurs manifestent un intérêt croissant pour le développement de véhicules capables de fonctionner avec ce type de carburant alternatif.

Le principal défi lié à l’optimisation d’un moteur à combustion interne fonctionnant au GNC consiste à réguler la pression d’injection dans la rampe d’alimentation.

Illustration 1: Exemple d’un système hybride fonctionnant à l’essence et au GNC
Source de l’image: Bosch Mobility Solutions

 

Le GNC, stocké à environ 200 bars, est généralement injecté entre 2 et 9 bars en fonction des besoins du moteur : une pression basse pour une conduite économe en carburant dans les plages de vitesses basses, et une pression plus élevée lorsque davantage de puissance et de couple sont requis.

L’efficacité de la combustion dans le cylindre d’un moteur dépend fortement de la température et de la pression du GNC : une augmentation de la pression à volume constant se traduira par une densité massique plus élevée du gaz, augmentant ainsi son pouvoir calorifique.

Bien que la température initiale et la pression d’injection puissent être modifiées, des pertes de puissance et une faible manœuvrabilité peuvent survenir si ces éléments ne sont pas calibrés avec précision au cours du développement.

Injecter du GNC sous pression

Généralement, le GNC est alimenté depuis un réservoir haute pression vers la rampe d’alimentation via un régulateur de pression. Pour une combustion efficace du carburant, la quantité de gaz naturel injectée doit toujours correspondre à la masse d’air requise par le moteur. Pour cela, la gestion électronique du moteur utilise généralement un débitmètre pour déterminer la quantité exacte d’air nécessaire, puis la quantité de GNC à injecter.

Dans les moteurs à injection directe, le GNC est alimenté vers le collecteur d’admission par un distributeur de gaz naturel. Un capteur de pression mesure la pression et la température dans le distributeur de gaz naturel, permettant ainsi aux injecteurs de gaz naturel de fournir la quantité précise de carburant requise.

Alternativement, l’injection peut également être mise en œuvre sans distributeur de gaz naturel, en alignant chaque injecteur avec un cylindre correspondant. Avec ce principe d’injection multipoint, le gaz est injecté sous pression à chaque collecteur d’admission de cylindre, en amont de la soupape d’admission.

Étant donné que les variations de pression ont une influence importante sur les performances d’un moteur qui fonctionne au GNC, le couple du moteur et les émissions de gaz d’échappement (CO, CO2, NOx et hydrocarbures) doivent être enregistrés lors des essais du moteur.

Optimiser la pression du rail dans toutes les conditions de conduite

Pour optimiser un système au GNC, il est important que la pression à l’intérieur du rail soit mesurée avec précision à diverses ouvertures du papillon des gaz pendant les phases de conception et d’essais, et qu’elle soit comparée au couple du moteur et aux émissions de gaz d’échappement correspondantes. Par conséquent, la plupart des ingénieurs en développement ont besoin de capteurs de pression de haute qualité.

Il est important que ces capteurs fournissent des lectures précises sur une large plage de pressions, tout en conservant leur intégrité à des températures élevées.

Bien qu’une augmentation de la pression du GNC réduise les émissions de CO2, de HC et de NOx, elle a également pour effet d’augmenter le CO des gaz d’échappement. Il est donc indispensable d’enregistrer avec précision les effets de la modulation de la pression d’injection de GNC.

Pendant les tests, un régulateur de pression est utilisé pour contrôler la pression d’injection mesurée par un capteur de pression situé dans le rail. Et un débitmètre analogique, en général d’une capacité de 2,5 m3/h, est utilisé pour mesurer et contrôler le débit d’air entrant. Enfin, un dynamomètre de châssis est utilisé pour enregistrer le couple moteur.

Tout au long des tests, la température et le débit du gaz sont maintenus à des valeurs constantes, respectivement de 22 °C et de 0,1 SCFH. Un ventilateur de forte puissance est utilisé pour maintenir la température du moteur pendant les tests, et un équipement de contrôle des émissions est fixé à la sortie d’échappement pour enregistrer la teneur en CO, CO2, hydrocarbures et NOx des gaz d’échappement.

Le processus est assez complexe et exige que la pression, le couple et les émissions du rail soient mesurés à des centaines de points d’ouverture du papillon des gaz afin de créer une cartographie efficace des besoins du moteur.

Mesurer, enregistrer et saisir toutes ces données dans des tableaux appropriés prend beaucoup de temps. Par conséquent, les ingénieurs de développement se tournent souvent vers des outils de modélisation pour accélérer le développement. Ces outils fournissent généralement un environnement de simulation et de conception permettant de développer des systèmes dynamiques et intégrés, réduisant ainsi le nombre de versions matérielles requises pour concevoir le système.

Le modèle de simulation est codé avec les informations obtenues lors des tests en temps réel, puis intégré dans un exécutable utilisant un compilateur C afin de l’exécuter sur un système d’exploitation en temps réel.

Une fois les données de base capturées, il est possible de générer un nombre infini de simulations en temps réel qui sont applicables à n’importe quel aspect du cycle de conception – du concept initial à la conception du contrôleur, en passant par les essais et la validation à l’aide de tests HIL (Hardware-in-the-loop).

Un programme d’essai utilisant des équipements et des capteurs de pression professionnels, permet aux véhicules fonctionnant au GNC d’atteindre des performances et une manœuvrabilité comparables aux véhicules fonctionnant aux combustibles fossiles, tout en réduisant les coûts et les émissions

Abonnez-vous à notre newsletter

Abonnez-vous à notre liste de diffusion pour recevoir les dernière nouvelles et mises à jour de notre équipe.

Vous vous êtes enregistré avec succès!