Les meilleures solutions d’étanchéité pour chaque application

Les meilleures solutions d’étanchéité pour chaque application

Les capteurs de pression piézorésistifs peuvent être équipés de diverses options d’étanchéité pour garantir des performances à long terme et les protéger de manière optimale des environnements difficiles. STS propose plusieurs solutions d’étanchéité adaptées selon différents besoins et environnements applicatifs.

Les joints d’étanchéité (ou joints toriques) sont employés dans de nombreuses applications. Cette méthode d’étanchéisation a l’avantage d’offrir une excellente flexibilité et une grande polyvalence. Les matériaux employés pour les joints d’étanchéité de STS sont sélectionnés spécifiquement en fonction des dispositifs à étanchéifier.

Dans les usages où les joints sont exposés à des fluides agressifs ou à des températures extrêmes, les joints en caoutchouc standard n’offrent pas une étanchéisation suffisante. Les élastomères utilisés dans la fabrication de ces joints deviennent poreux au contact de fluides agressifs (p. ex. les hydrocarbures), et les fortes chutes de pression (décompressions) peuvent même provoquer la rupture des joints d’étanchéité.

L’une des alternatives aux joints en caoutchouc standard est l’étanchéisation par joints de soudure. Avec cette méthode, la cellule de mesure et le raccordement sous pression sont directement soudés ensemble. Bien que les joints de soudure offrent une meilleure durabilité que les joints en caoutchouc, ils sont également limités à une pression maximale de 250 bars / 3600 psi. Les joints en caoutchouc et les joints de soudure sont des solutions complémentaires employées en fonction de l’environnement d’application et des fluides utilisés. Pour les fluides agressifs, tels que l’essence, seuls les joints de soudure offrent une étanchéité fiable. Tandis qu’avec l’eau de mer, seuls les joints en caoutchouc permettent d’empêcher la corrosion des joints.

Vue d’ensemble des différentes solutions d’étanchéité

Dans les usages où la pression dépasse 250 bars, seuls les joints métalliques offrent une étanchéité fiable. Chez STS, les joints métalliques sans élastomère sont employés pour des usages applicatifs où la pression est très élevée. Les propriétés intrinsèques des joints métalliques permettent à cette solution d’étanchéité de résister à des conditions extrêmes, des produits chimiques corrosifs, des pressions négatives et des radiations intenses.

Les usages applicatifs des solutions d’étanchéité

STS fournit des capteurs de pression à une grande entreprise de fabrication de systèmes de broyage et de compresseurs. Étant donné que leurs produits s’adressent à différentes industries et utilisations, leurs impératifs d’étanchéité sont variables et spécifiques. Pour répondre à ces exigences, STS adapte les solutions d’étanchéité en fonction des niveaux d’abrasivité des fluides et des conditions de température de chacun de leurs produits.

STS équipe également une entreprise de fabrication de bancs d’essai pour l’industrie automobile. Dans ce secteur d’activité, les matériaux impliqués et les conditions de température sont déterminés en dernier ressort par l’utilisateur final. Cela implique que les propriétés physiques des solutions d’étanchéité sont dépendantes de spécifications ultérieures. Par conséquent, les joints utilisés doivent offrir un haut degré de flexibilité. Dans ce cas, nos joints de soudure constituent le meilleur choix.

Ces deux entreprises utilisent également notre solution stable et robuste de joints métalliques sans élastomère pour les dispositifs dont la pression est supérieure à 250 bars.

STS offre des solutions d’étanchéité adaptées à divers impératifs et environnements applicatifs, et qui répondent aux besoins des systèmes les plus complexes et exigeants.

Compatibilité des fluides des transmetteurs de pression piézorésistifs

Compatibilité des fluides des transmetteurs de pression piézorésistifs

Lors du choix d’un transmetteur de pression adapté à des applications individuelles, de nombreux critères doivent être pris en compte en plus de la plage de pression à mesurer et de l’étendue des conditions thermiques. La compatibilité des fluides figure parmi ces autres critères : le boîtier et le raccord de process doivent résister aux conditions environnementales, afin que le capteur puisse fonctionner sur le long terme.

Par conséquent, deux considérations importantes s’appliquent dans le choix du matériau : Dans un premier temps, il doit présenter une tolérance chimique au fluide de contact. L’autre facteur est que les considérations préventives jouent également un rôle important. Il convient non seulement de clarifier si le transmetteur de pression restera fonctionnel sur le long terme. Mais il faut également établir si les matériaux utilisés dans le transmetteur de pression lui-même peuvent comporter des risques en cas de contact avec des substances particulières : l’industrie pharmaceutique serait un exemple évident ici. Ensuite, nous préciserons quelles incompatibilités de fluides surviennent avec quels matériaux et quelles peuvent être les solutions.

Compatibilité physico-chimique des fluides avec le matériau d’étanchéité et le câble

Il ne suffit pas d’inclure le matériau du boîtier lui-même dans les considérations liées à la compatibilité des fluides. D’autres éléments du transmetteur de pression entrent également en contact avec le milieu environnant ou le fluide de process, et ces matériaux doivent être envisagés avec soin.

La majorité des transmetteurs de pression sont dotés d’un matériau d’étanchéité composé d’élastomère. Le problème ici est que l’élastomère peut se dissoudre en cas de contact avec des fluides agressifs comme le biodiesel par exemple. Dans ce cas, il convient d’utiliser un capteur affleurant, soudé et dépourvu d’élastomère.

Un autre facteur est le câble qui sert à transmettre les données de mesure. Nous utiliserons ici l’exemple d’une sonde submersible dans une piscine. Pour des raisons d’hygiène, les piscines utilisent de l’eau chlorée. Par défaut, les sondes submersibles utilisent des câbles PE ou PUR. Bien que l’eau chlorée seule ne présente aucun problème pour ces câbles, la vapeur de chlore qui s’élève de cette eau en est un, du fait qu’elle est bien plus agressive que l’eau elle-même. Au bout d’un certain temps, ces câbles deviendront poreux au-dessus du niveau de l’eau (visibles sous la forme d’une décoloration blanche), de sorte que l’eau pourra pénétrer à l’intérieur. Cela entraînera donc également la défaillance du capteur. Pour cette raison, des câbles en téflon seraient utilisés dans ce cas.

Compatibilité physico-chimique des fluides avec les boîtiers

Fluides visqueux

Avec des fluides visqueux, dont les peintures utilisées en guise d’exemple, des dépôts peuvent apparaître dans le canal d’étanchéité. Pour éviter toute contamination, des membranes lisses sans aucun espace mort ni canal de pression ouvert sont requises pour de telles applications, afin que le capteur puisse être débarrassé de tous les résidus.

Fluides abrasifs

Lorsque les transmetteurs de pression entrent en contact avec des fluides abrasifs comme le béton, une simple membrane en acier inoxydable n’offre pas une protection suffisante. Dans ce cas, une membrane revêtue d’une feuille Vulkollan® sera nécessaire.

Liquides galvaniques et acides

Un transmetteur de pression chromé peut être plus adapté d’un point de vue esthétique, mais cela n’apporte rien d’autre en termes pratiques. Lorsqu’un manomètre doté d’un boîtier métallique est utilisé dans un bain de galvanoplastie, au fil du temps, seul un amas de chrome non-fonctionnel subsistera. Même des fluides acides, comme de l’acide sulfurique, réagiront avec ces métaux. Pour cette raison, des boîtiers en plastique sont déployés pour les liquides galvaniques et acides. La solution la plus populaire ici est le PVDF.

Figure 1: Un mauvais choix de matériel peut détruire le transmetteur de pression

Eau de mer

L’eau de mer (selon sa salinité) cause à long terme des piqûres sur les boîtiers en acier inoxydable. Cela explique pourquoi la plupart des capteurs submersibles et capteurs de niveau sont également disponibles dans une version en titane.

Eaux libres / protection contre la foudre

Les éclairs ne peuvent peut-être pas être décrits comme un fluide, mais nous allons quand même les étudier plus en détail. Si la foudre devait frapper directement un capteur, aucune protection contre la foudre ne serait d’une quelconque utilité. En revanche, une protection contre les surtensions peut être recommandée pour les sondes submersibles utilisées en eaux libres. Cela permet d’éviter une tension excessive et tous dommages causés à l’instrument de mesure par un éclair tombé à proximité immédiate. Cela est particulièrement recommandé dans le cadre de mesures à long terme réalisées dans des endroits reculés. Le remplacement d’un appareil défectueux dans de telles conditions s’avérerait probablement beaucoup plus coûteux que la protection contre les surtensions en elle-même.

Compatibilité préventive des fluides

La puce en silicone d’un transmetteur de pression piézorésistif est entourée d’un fluide de transmission. Le choix se porte généralement ici sur de l’huile silicone. Bien que ce fluide n’entre normalement pas en contact avec le milieu environnant, certains aspects doivent néanmoins être pris en compte ici, car après tout, un boîtier défectueux ne peut être totalement exclu. Selon l’application, cela peut avoir de graves conséquences.

Gaz et fluides hautement oxydants

Lorsque des gaz et fluides oxydants entrent en contact avec des huiles ou des graisses, la menace de l’explosion survient. Tous les composants exposés ici au fluide doivent être dépourvus d’huile et de graisse tout comme, de manière préventive, le fluide de transmission.

Industries alimentaire et pharmaceutique

Dans ce cas, l’huile silicone doit être remplacée par une huile adaptée au contact alimentaire afin d’écarter tout risque de contamination nocive pour la santé ou ayant tout autre effet. Citons en exemple de la bière qui serait entrée en contact avec de l’huile silicone : elle ne mousserait plus et plus personne n’en voudrait.

Peintures

Une seule goutte d’huile peut rendre tout un lot inutilisable. Là encore, une alternative doit être trouvée.

Compatibilité des fluides des transmetteurs de pression piézorésistifs : Résumé

Le transmetteur de pression optimal pour une application individuelle dépend de nombreux facteurs. Pour cette raison, il est nécessaire de disposer, du côté du fournisseur, d’une bonne compréhension de l’application respective du client. STS offre toujours à ses clients des conseils axés sur les besoins et qui abordent tous les aspects d’une solution fiable dans les délais les plus courts, même pour des volumes moindres d’appareils.

Erreur générale ou précision?

Erreur générale ou précision?

Le thème de la précision est souvent la principale considération pour les utilisateurs finaux lors de l’achat d’un transmetteur de pression. Cela implique une terminologie variée relative à la précision, que nous avons précédemment expliquée ici. Toutefois, la précision n’est qu’un aspect partiel d’un autre concept, l’erreur générale, qui apparaît également dans les fiches techniques des transmetteurs de pression. Nous allons développer dans ce qui suit la manière de comprendre cette désignation dans les fiches techniques et le rôle qu’elle doit jouer dans la sélection du capteur de pression approprié.

On peut d’abord affirmer que la précision ne fournit pas d’informations sur l’erreur générale. Cela dépend de divers facteurs, notamment les conditions dans lesquelles le capteur de pression est effectivement utilisé. On peut voir dans la Figure 1 les trois aspects qui composent l’erreur générale : erreurs ajustables, précision et effets thermiques.

Figure 1 : Origines de l’erreur générale

Errore regolabile 

Comme on peut le voir dans l’illustration ci-dessus, l’aspect partiel de l’erreur ajustable consiste en des erreurs de point zéro et d’intervalle. La désignation « erreur ajustable » résulte du fait que les erreurs du point zéro et d’intervalle peuvent être facilement identifiées et ajustées. Il s’agit donc d’erreurs dont ne doivent pas s’accommoder les utilisateurs et toutes deux ont certes déjà été corrigées en usine sur les capteurs de pression STS.

La stabilité à long terme, également connue sous le nom d’erreur à long terme ou de décalage à long terme, est à l’origine d’erreurs du point zéro et d’intervalle pendant le fonctionnement. Cela signifie que ces deux erreurs ajustables peuvent réapparaître ou même « empirer » après une utilisation prolongée du capteur. Un étalonnage et un ajustement ultérieur permettent donc de corriger à nouveau ce décalage à long terme. En lire plus sur l’étalonnage et l’ajustement ici.

Précision

L’aspect partiel de la précision apparaît également dans les fiches techniques sous le terme « écart caractéristique de la courbe ». Ce manque de clarté conceptuelle revient à dire que le terme « précision » lui-même n’est soumis à aucune norme définie par la loi.

Le terme englobe les erreurs de non-linéarité, d’hystérèse (pression) et de non-répétabilité (voir la Figure 2). La non-répétabilité décrit les écarts observés lorsqu’une pression est appliquée plusieurs fois de manière consécutive. L’hystérèse se réfère au fait que les signaux de sortie peuvent différer exactement à la même pression selon que l’approche est « ascendante » ou « descendante ». Cependant, ces deux facteurs sont très mineurs dans les transducteurs de pression piézorésistifs.

La plus grande influence sur la précision, et donc aussi sur l’erreur générale, se résume à la non-linéarité. Il s’agit du plus grand écart positif ou négatif que présente la courbe caractéristique par rapport à une ligne de référence lorsque la pression augmente et diminue. En lire plus sur la terminologie ici.

Figure 2 : La plus grande différence dans la courbe caractéristique lorsque la pression à mesurer est approchée plusieurs fois est appelée non-linéarité.

Effets thermiques

Les fluctuations de température ont une influence sur les valeurs mesurées d’un capteur de pression. Il existe également un effet connu sous le nom d’hystérèse de température. En général, l’hystérèse décrit l’écart d’un système lorsque le même point de mesure est approché de directions opposées. Dans le cas de l’hystérèse de température, cette hystérèse décrit la différence (l’erreur) de signal de sortie à une certaine température lorsque cette température spécifique est approchée à partir d’une température inférieure ou supérieure. Chez STS, cela se situe généralement à 25 °C.

Figure 3: Les principaux effets liés à la température sur les capteurs de pression.

Erreur générale ou précision?

La question importante soulevée par ces différents aspects consiste à savoir à quoi les utilisateurs doivent accorder le plus d’attention lors de la sélection des capteurs. Cela varie au cas par cas. Étant donné que l’aspect des erreurs ajustables a déjà été corrigé en usine, cela ne joue qu’un rôle subordonné. Dans cet exemple, le capteur doit en général être recalibré et ajusté après un an d’utilisation.

Lors de l’achat d’un nouveau capteur, le double aspect de la précision et des effets thermiques devient désormais décisif. La question clé dans ce contexte est: «Est-ce que je fais mes mesures de pression dans des conditions contrôlées ?» Cela signifie que lorsque les utilisateurs effectuent leurs mesures près de la température de référence pendant l’étalonnage (généralement 25 °C), les effets thermiques peuvent essentiellement être ignorés. Cependant, la désignation de l’erreur totale devient importante lorsque la mesure de la pression est effectuée sur une large plage de températures.

Enfin, nous étudierons une fiche technique relative au transmetteur de pression piézorésistif ATM.1st de STS (Figure 4):

Figure 4: Extrait d’une fiche technique (ATM.1st)

Les spécifications techniques de l’ATM.1st affichent à la fois la précision et l’erreur totale, où les valeurs de précision sont détaillées pour leurs plages de pression respectives. Les valeurs données découlent de la non-linéarité, de l’hystérèse et de la non-répétabilité à température ambiante. Les utilisateurs souhaitant effectuer des mesures dans des conditions de température contrôlées (température ambiante) peuvent donc s’orienter vers ces valeurs de précision spécifiées.

L’erreur générale représentée dans la fiche technique, d’autre part, inclut les effets thermiques. En outre, l’erreur totale s’accompagne des entrées «typ.» et «max.». La première décrit l’erreur générale typique. Les capteurs de pression ne sont pas tous absolument identiques et leur précision peut varier légèrement. La précision des capteurs correspond à la distribution de Gauss normale. Cela signifie que 90 % des valeurs mesurées sur toute la plage de pression et de température d’un capteur correspondent à la valeur désignée par une erreur générale typique. Les valeurs mesurées restantes se voient ensuite attribuer une erreur générale maximale.  

Téléchargez nos informations graphiques à ce sujet:

Comment sélectionner le bon capteur de pression?

Comment sélectionner le bon capteur de pression?

Des tests exhaustifs sont essentiels dans le développement des nouvelles technologies. Pour obtenir des résultats fiables, il est nécessaire de disposer d’instruments de mesure qui répondent précisément aux exigences. Nous vous montrons ici quels sont les facteurs décisifs.

Plage de pression

Le premier critère à prendre en compte dans la recherche d’une technologie de mesure fiable est la plage de pression qui doit être mesurée et si l’on souhaite une mesure de la pression relative ou de la pression absolue.

Selon les applications, différentes fonctionnalités doivent être envisagées. Les tests et les applications de mesure requièrent, en particulier, des plages de mesure individuelles que les capteurs standards dotés de plages de mesure ISO ne peuvent fournir. Dans ce cas, il sera nécessaire de disposer de capteurs qui affichent la plage de pression appropriée permettant ainsi d’obtenir la précision de mesure désirée.

Précision

Dans le développement des moteurs pour les voitures de course, la plus infime des mesures relevées peut faire pencher la balance du côté de la victoire ou de la défaite. Dans ce cas, une précision extrême est demandée et les développeurs choisiront pour ces applications spécifiques un capteur avec ±0,05% FS.

Quand il est question de précision, les facteurs de coûts et de nécessité se trouvent souvent renvoyés dos à dos. La plage de pression à mesurer constitue généralement un bon critère de sélection. Si celle-ci était très importante, aucune mesure de précision exceptionnelle ne serait nécessaire. Ceux qui optent pour les capteurs les plus précis du marché, doivent être cependant conscients que cette précision a un prix.

Température

Le facteur température est parfois difficile à déterminer. Les développeurs ne connaissent pas toujours les plages de température dans lesquelles le capteur utilisé peut fonctionner. De nombreux capteurs de pression STS , sont par exemple optimisés pour des températures de service entre -25°C et 100°C. Cette plage de température permet de couvrir tous les domaines d’application courants. En principe, tous les capteurs peuvent être optimisés et programmés pour une plage de température spéciale de façon à pouvoir obtenir des résultats précis même à des températures de -40°C ou 150°C.

Interface du processus

La question de l’interface du processus peut vite devenir un critère d’exclusion pour les développeurs depuis que les sociétés utilisent des connections standardisées. Dans ce cas, même l’endroit où doit être installé le capteur constitue un facteur déterminant.

Il existe une multitude de connexions électriques optionnelles, que ce soit M12, DIN, MIL ou autres, disponibles également chez les fabricants dans une grande variété de longueurs et de matériaux.

STS fournit, lui-même, une large gamme de connecteurs. Un grand nombre d’options de connexion sont possibles en raison du principe de construction modulaire de ces instruments de mesure.

Signal de sortie

L’information de la pression mesurée doit-elle être transmise sous la forme d’un signal analogique ou par le biais d’une interface numérique comme le Modbus ? Cette question est également décisive. Avec une transmission par signal analogique, la pression est convertie en un signal analogique qui doit être mesuré une nouvelle fois. Dans le cas d’une transmission numérique, la valeur de la pression mesurée est directement exprimée via une interface.

Besoins en espace

De nombreuses applications ne laissent qu’un espace réduit pour l’installation des capteurs de pression. Pour cette raison, la taille du capteur associée aux interfaces de process accessibles peut devenir un critère de sélection important. Le type de mesure de la pression joue également un rôle important. Les capteurs piézorésistifs se miniaturisent particulièrement bien. C’est la raison pour laquelle STS est en mesure de fournir des capteurs de seulement quelques millimètres de diamètre.

Matériaux

Où le capteur sera-t-il installé ? Dans quelles conditions ambiantes ? Va-t-il être en contact avec la vapeur, du carburant ou des gaz spécifiques ? Le matériau du boîtier est déterminé par le médium auquel le capteur va être exposé. Pour les applications sur les bancs d’essai, les boîtiers sont généralement en acier inoxydable. Si le capteur doit entrer en contact avec de l’eau salée, le matériau sélectionné sera du titane.

Le matériau assurant l’étanchéité du capteur joue également un rôle très important dans le choix de celui-ci. Le matériau d’étanchéité demeure dépendant du fluide utilisé dans le système de pression. Élément déterminant, les températures prévues pour l’application doivent aussi faire partie de la réflexion.

Certifications

Lorsqu’on utilise le capteur pour des applications particulièrement dangereuses, pouvant entraîner des explosions, certaines certifications sont essentielles. Celles-ci fournissent des informations concernant le maniement sûr des instruments. La gamme STS comprend des capteurs comme l’ATM.ECO/IS qui bénéficie de la certification FM, Fmc, IECEx, ATEX et dont l’utilisation est autorisée dans les zones explosibles

Délais de livraison

De longs délais de livraison peuvent retarder le test de prototypes et compromettre au final l’introduction du produit sur le marché. C’est pourquoi, il devrait être établi à l’avance si les capteurs requis sont disponibles ou quel délai de livraison doit être envisagé pour leur production sur mesure.

Cliquez sur l’illustration pour la télécharger

Le bon capteur de pression – Résumé

Les capteurs ne répondent pas forcément à toutes les spécifications requises. Dans certains cas, le capteur requis d’un fabricant n’existe pas dans le modèle de connexion standardisée de l’entreprise demandeuse. Cela peut occasionner des coûts supplémentaires importants. Les délais de livraison peuvent aussi se prolonger en conséquence.

Pour faciliter le choix du capteur approprié à nos clients, la structure de nos instruments de mesure de la pression est modulaire. Cela signifie que tous nos capteurs de pression peuvent être calibrés individuellement sur une plage de température requise. Nos produits sont aussi très flexibles en termes d’interface de processus, de matériaux d’étanchéité et de plages de mesure de pression. Grâce à la structure modulaire de notre technologie de mesure, il est possible de fournir des capteurs de mesure correspondant exactement aux spécifications requises dans des délais extrêmement courts.

Capteurs de pression – Glossaire

 

Il existe une multitude de termes qui sont associés à la gestion de la pression. Ils sont référencés dans les fiches techniques de STS, dans nos articles et utilisés par le secteur de la mesure de pression de manière générale. Alors que certains peuvent sembler familiers, d’autres peuvent mériter une explication. Afin de vous donner une vision claire, nous avons créé ce glossaire qui regroupe tous les termes utiles

La définition la plus importante de toute est celle de « capteur ». Ce terme est utilisé pour décrire un dispositif qui recueille une pression d’un gaz ou d’un fluide à travers sa connexion à un process et qui émet un signal électrique proportionnel à la pression. D’autres mots tels que transducteur ou transmetteur peuvent être utilisés.

Ci-dessous, nous vous fournissons une liste alphabétique des termes essentiels les plus utilisés:

 

A

Ajustement du zéro

Moyens d’ajustement du signal de sortie d’un transducteur amplifié pour exprimer une valeur de pression égale à 0.

Alimentation électrique

Une partie du circuit électrique qui fournit la puissance électrique au reste du circuit ou du système dans lequel se trouve le capteur.

Amortisseur

C’est un ajout mécanique à la connexion process qui permet de réduire ou d’éliminer les dommages causés par des pics de pression comme l’effet bélier.

Amplificateur

Un dispositif électronique qui augmente la puissance du signal de sortie du capteur. Par exemple, en passant de mV à des V.

ANSI

American National Standards Institute – Institut National de Normalisation Américain.

Approbation FM

Un capteur qui satisfait aux spécifications établies par la Factory Mutual Research Corporation qui publie des normes de sécurité.

ASTM

American Society for Testing and Materials – Société Américaine pour les Essais des Matériaux.

Auto-échauffement

Echauffement interne d’un capteur du fait de sa dissipation de chaleur.

 

B

Bit

Un bit, ou chiffre du système binaire, représente une information simple : haut / bas, oui / non, en marche / éteint.

Blindage

Une protection autour d’un circuit ou d’un câble qui le protège d’une perturbation électrique comme le bruit.

Boucle de courant

Une boucle à deux fils dans laquelle le courant est maintenu à travers les fils selon les instructions d’un dispositif de contrôle, habituellement un capteur à deux fils. Les avantages d’une boucle de courant sont une transmission de signal sur une plus longue distance, une meilleure résilience au bruit et la capacité d’alimenter le capteur deux fils à travers les deux mêmes fils. La boucle de courant la plus utilisée est le signal 4-20 mA.

Bruit

Un signal non-voulu qui peut contribuer à des erreurs de mesure. Des exemples sont le bourdonnement (lignes électriques), les interférences radio, électromagnétiques, de largeur de bande ou le bruit blanc.

Bruit ambiant

Bruit total émis par toutes les sources d’interférences dans un système de mesure et qui est indépendant de la présence d’un signal de données.

BTU

British Thermal Unit. La quantité d’énergie thermique requise pour augmenter d’1°F la température d’une livre anglaise d’eau à la pression constante d’1 atmosphère.

Byte

Un byte est un ensemble de 8 bits qui est traité comme un tout. Un byte avec parité est un ensemble de 9 bits utilisé pour détecter des erreurs.

 

C

Calibration

(1) Un test durant lequel des valeurs connues de pression sont appliquées au capteur et les signaux de sortie sont enregistrés à travers des conditions spécifiées à l’avance.

(2) La correspondance entre un contrôleur ou un indicateur de pression avec les caractéristiques d’un capteur spécifique.

Calibration statique

Voir erreur totale globale.

Capteur

Le composant d’un transducteur ou d’un transmetteur qui convertit le fluide ou la pression de gaz en in signal électrique.

Capteur de pression à étendue négative

Produit pour mesurer des pressions relatives à la fois au-dessus et en dessous de la pression atmosphérique. Typiquement, la pression minimum (Pmin) est réglée à -1 bar (soit -14,5 psi) en dessous de la pression atmosphérique.

Capteur de pression différentielle

Produit dont le signal de sortie est proportionnel à la différence de pression appliquée à chaque connexion de pression. Il est souvent utilisé pour mesurer un débit d’un côté ou de l’autre d’une plaque à orifice.

Capteur de pression relative

Produit dont le signal électrique est proportionnel à la pression relative mesurée, c’est-à-dire à la pression absolue soustraite de la pression atmosphérique. La pression minimum et alors réglée à la pression atmosphérique.

Cavalier

Un cavalier (aussi appelé strap) est un composant qui permet de relier deux broches et ainsi de faire circuler le courant entre les deux. Ils sont utilisés afin de configure les capteurs.

Centigrade

Une échelle de température définie par les changements d’état de l’eau au niveau de la mer : point de gel à 0°C et point d’ébullition à 100°C.

Chaleur

Energie thermique exprimée en calories, BTU, etc.

Coefficient de décalage thermique

Le coefficient qui permet de décaler le zéro en fonction d’un changement de température spécifié. Il doit être exprimé en %FS/° et reste une valeur moyenne sur l’étendue de température spécifiée.

Coefficient de résistance thermique

La déviation de l’impédance d’entrée due à des changements de température sur la plage spécifiée, souvent exprimée par un ratio de l’impédance d’entrée à une température de référence.

Coefficient thermique de l’étendue

L’effet de la température sur l’étendue de mesure. Celle-ci subit des changements en fonction des variations de température. Ce coefficient est indiqué en %FS/°. Par exemple un coefficient de x%FS/25°C donne la variation d’étendue qui survient lorsque la température change de 25°C.

Compensation

Le traitement du signal utilisé pour créer un produit calibrer qui atteigne les spécifications prévues.

Conditions ambiantes

Les conditions autour du capteur (humidité, température, pression, etc.).

Conditions environnementales

Toutes les conditions auxquelles est exposé un capteur durant sa livraison, son stockage, sa manutention et son fonctionnement.

Configuration

Le procédé de sélection de paramètres, valeurs et données qui vont déterminer la performance et le fonctionnement d’un capteur.

Consommation électrique maximum

La consommation électrique maximum du produit dans des conditions de fonctionnement normales. Elle est dépendante de la tension d’alimentation et de la conception du produit.

Cycle de calibration

La période de temps entre les calibrations.

 

DC

Courant continu (Direct Current)

Demi pont

Voir pont de Wheatstone.

Décalage (offset)

Le signal de sortie obtenu lorsque la pression de référence est appliquée. Aussi appelé le 0.

Dérive

Une modification non-désirée du comportement d’un capteur au fil du temps. Souvent la dérive affecte le zéro et l’étendue. Elle ne doit pas être confondue avec les effets thermiques qui impactent le capteur et qui sont parfois considérés comme la dérive.

Droite de pression statique

Elle est applicable aux mesures de pressions différentielles lorsqu’une faible différence de pression doit être mesurée à un niveau de pression haut.

Droite de régression

La droite (de forme ax+b) qui minimise la somme au carré des déviations de chaque point de donnée orthonormé (x ; y) par rapport à la droite (méthode des moindres carrés). Voir aussi : pression non-linéaire.

Droite de régression terminale

La droite de régression établie à partir des derniers points d’un nuage de points.

 

Effet thermique sur la pleine échelle

La déviation maximale à la pleine échelle qui est due aux variations de température (dans l’étendue de température compensée) par rapport à la pleine échelle à la température de référence.

Effet thermique sur le zéro

La déviation maximum du zéro du fait des changements de température sur la plage de température compensée. Elle est mesurée à la température de référence.

Elément de détection

La partie d’un capteur qui réagit directement en réponse à la pression

Erreur (erreur globale)

Voir erreur totale globale.

Erreur de décalage

La déviation maximum entre le décalage mesuré à la référence de température et le décalage cible déterminé par les spécifications du produit. Elle est souvent définie en % FS (ou % PE).

Erreur de montage

Erreur issue de l’installation d’un capteur de pression. Elle peut être à la fois électrique et / ou mécanique.

Erreur de pleine échelle

La déviation maximum mesurée à la pleine échelle à la température de référence par rapport à la pleine échelle cible déterminée par le standard de calibration. Voir aussi : effet thermique sur l’étendue.

Erreur thermique totale

Ne doit pas être confondue avec l’erreur totale globale. C’est une combinaison du coefficient de décalage thermique et de l’effet thermique sur la pleine échelle, mais exprimée en fourchette.

Erreur totale globale

La déviation maximum d’un signal de sortie de son standard de calibration sur ses plages de pression et de température prévues. Elle inclut le décalage du zéro, l’établissement de la pleine échelle, la non-linéarité, l’hystérésis, la non-répétabilité et les effets thermiques (décalage du zéro, étendue et hystérésis).

Etendue

Les valeurs de pression limites hautes et basses pour lesquelles le capteur est conçu.

Etendue de mesure de pression

Les valeurs de pressions qu’un capteur est prévu de mesurer. Elles sont spécifiées par un minimum et maximum.

Etendue de température compensée

L’étendue de température au-dessus de laquelle le produit émet un signal de sortie proportionnel à la pression dans le respect des spécifications prévues.

Etendue de température de stockage

L’étendue de température à laquelle peut être exposé le capteur sans alimentation électrique ou de pression appliquée. Dans ces conditions le capteur restera dans ses spécifications, sinon des dommages irréversibles peut être infligés au capteur.

Excitation

La tension d’alimentation du capteur.

 

F

Fahrenheit

Une échelle de température définie par 32°F au point de gel et 212°F au point d’ébullition au niveau de la mer.

Filtre (électrique)

Un dispositif de tri des résultats désirés des résultats indésirables. Electriquement parlant, c’est un circuit sélectif qui passe à travers certaines fréquences alors qu’il en atténue ou en rejette d’autres.

Filtre (mécanique)

Voir amortisseur.

 

Gain

Le coefficient multiplicateur établi entre une évolution de pression d’entrée et une évolution du signal de sortie.

 

Hystérésis

Différence des déviations du signal électrique lorsque la pression augmente ou qu’elle diminue. Elle s’applique également aux mesures de température.

Hystérésis de pression

La différence maximum entre les valeurs du signal électrique de sortie lorsque la même pression est appliquée consécutivement, dans les mêmes conditions de fonctionnement, mais en suivant une variation de la pression soit à la hausse ou soit à la baisse.

Hystérésis de température

La différence maximum entre les valeurs du signal électrique de sortie lorsque la même température est appliquée consécutivement, dans les mêmes conditions de fonctionnement, mais en suivant une variation de la température soit à la hausse ou soit à la baisse.

 

Impédance d’entrée

L’impédance électrique mesurée à travers les bornes d’entrée du produit.

Impédance de sortie

L’impédance électrique mesurée à travers les bornes de sortie d’un produit.

Intrinsèquement sûr

Un capteur qui a été installé d’une manière telle qu’il ne produira aucune étincelle ou effet thermique qui pourraient enflammer un gaz ou un liquide, et ce à des conditions d’utilisation normales ou anormales.

ISO

Une fédération mondiale qui regroupe les agences nationales de normalisation de près de 140 pays (International Organization for Standardization). Elle émet des normes internationales.

 

J

Jauge de contrainte

Un élément de mesure qui convertit la force, la pression ou la tension mécanique en un signal électrique. C’est une partie des ponts de Wheatstone qui sont utilisés dans les capteurs de pression piezorésistifs.

 

K

Kelvin

L’unité de mesure de température thermodynamique qui reprend la même échelle que le degré Celsius (100 unités entre le point de gel et le point d’ébullition) mais place son 0 au niveau du 0 absolu, soit -273,16°C.

 

Limites de tensions d’alimentation

L’étendue de tension qui peut être fournie au produit afin de générer un signal qui est proportionnel à la pression.

Limite haute de l’étendue de mesure

La plus haute valeur qu’un capteur analogique est capable de mesurer. Cette limite est programmée d’usine et non-modifiable par l’utilisateur.

Linéarité

La déviation maximum du signal de sortie d’un capteur par rapport à sa droite de référence au moment de l’augmentation de pression lors un cycle de calibration. Voir précision.

 

Masse

Point de référence (point 0) d’un système électrique. N’est pas forcément égal à la terre (potentiel de la terre).

Matériaux exposés

Les matériaux du produit qui peuvent être directement en contact avec les fluides mesurés (médium) au niveau de la connexion au process.

Mesurande

C’est le terme technique pour la grandeur que l’on souhaite mesurer. Ce terme est plus précis qu’intrant, paramètre à mesurer, phénomène physique, stimulation ou variable.

Mise à zéro (décalage)

Le signal de sortie mesuré du transducteur à des conditions ambiantes sans aucune pression appliquée à sa connexion process. Pour de la pression absolue, la valeur est mesurée à 0 PSIA. Pour de la pression relative ou relative fermée, la valeur est mesurée à la pression atmosphérique.

 

NEMA

Organisation américaine de standardisation (National Electrical Manufacturers Association) qui détermine notamment l’indice de protection IP contre l’exposition aux poussières et à l’eau.

NIST

L’organisation américaine de référence pour toutes les normes de mesure de pression (National Institute of Standards and Technology).

Non-linéarité de pression

La déviation maximum des valeurs du signal électrique d’un capteur par rapport à sa droite de régression spécifiée (qui passe par 0 ou non). Voir erreur globale totale.

Normalement fermé (NF ou NC)

L’état d’un appareil de commutation (relais ou contacteur statique) qui est connecté lorsqu’il n’est pas alimenté.

Normalement ouvert (NO)

L’état d’un appareil de commutation (relais ou contacteur statique) qui n’est pas connecté lorsqu’il n’est pas alimenté.

 

P

Pleine échelle

Le signal de sortie d’un capteur au maximum de son étendue de mesure spécifiée. Elle ne doit pas être confondue avec l’étendue. Voir étendue.

Point extrême

Le signal de pression aux extrêmes de son échelle de mesure (le plus souvent le zéro et la pleine échelle).

Polarité

La plupart des capteurs sont alimentés en courant continu où les bornes positives et négatives sont spécifiées. Ces capteurs sont généralement protégés des inversions de polarité.

Pont de Wheatstone

Un circuit simple de quatre résistances (jauges de contrainte) attaché ou incorporé à un capteur pour former un pont. Il est possible d’utiliser seulement deux résistances actives de compléter le pont par un circuit imprimé, on parle alors de demi pont.

Pont plein

Voir pont de Wheatstone

Potentiomètre

Une résistance variable souvent utilisée pour déterminer le zéro et la pleine échelle du signal analogique d’un capteur.

Précision

Il n’y a pas une seule interprétation de la précision d’un capteur de pression. A travers ce glossaire, il y a de nombreux termes qui se rapportent à la performance d’un capteur selon ses conditions d’utilisation et d’opération. Le premier angle est celui de la précision statique. Cependant cela n’inclue pas d’autres facteurs tels que les effets thermiques, la mise à zéro, l’étendue de mesure et la stabilité à long terme. Ainsi, la description de la précision la plus complète est l’erreur totale.

Précision statique

Elle est considérée comme la précision du capteur référencé selon sa droite de régression incluant la linéarité, l’hystérésis et la répétabilité à des conditions ambiantes normales.

Pression absolue

Pression mesurée à partir de la référence du vide parfait (pression égale à 0).

Pression ambiante

La pression du medium (gaz, liquide) qui entoure le capteur.

Pression d’éclatement

La pression maximum qui peut être appliquée à une connexion du produit sans risquer de causer un échappement du médium. Le produit n’est plus censé être en fonctionnement après une exposition au-delà de la pression d’éclatement. Voir aussi : pression d’épreuve (surpression).

Pression de référence

La pression utilisée comme référence (zéro). A moins qu’une autre valeur ne soit spécifiée, c’est le vide pour un capteur en pression absolue et la pression atmosphérique pour un capteur en pression relative, négative ou un capteur différentiel.

Pression de fonctionnement (ou nominale)

La pression maximum qui peut être appliquée en continu au produit. Cette pression peut être en dehors de l’étendue de mesure pour laquelle le produit peut ne pas donner une valeur conforme à ses spécifications.

Pression de mode commun

La pression appliquée qui est commune aux deux connexions d’un capteur de pression différentiel.

Pression différentielle (d)

La différence de pression mesurée entre deux sources de pression.

Pression maximale de mode commun

La pression maximale qui peut être appliquée simultanément aux deux connexions d’un capteur de pression différentiel sans causer de changements de la performance spécifiée.

Pression minimum de fonctionnement (Pmin.)

La limite inférieure de l’étendue de mesure de pression.

Pression relative (r)

Pression mesurée qui prend pour valeur de référence la pression atmosphérique. Aussi appelée pression barométrique.

Protocole HART

Un protocole digital utilise en contrôle industriel (Highway Addressable Remote Transducer).

PSI

Le PSI est l’unité de mesure la plus répandue en Amérique du Nord (livre par pouce carré). PSIA correspond à la pression absolue et PSIG à la pression relative.

 

Relatif fermé

Type de capteur dont pression de référence est fixe et égale à une atmosphère. Il est utilisé pour mesurer de fortes pressions tout en tenant compte de la pression barométrique.

Répétabilité

La différence maximum entre les signaux électriques de sortie mesurés lorsqu’une même pression est mesurée, dans les mêmes conditions environnementales, avec la pression étant strictement croissante ou décroissante. Elle doit être mesurée à court terme pour bénéficier des mêmes conditions environnementales.

RFI

Acronyme anglais pour ”Radio Frequency Interference” : interférences radios.

Reprogrammation

Une procédure permettant de reconfigurer le capteur à une étendue de mesure différente de celle originalement programmée.

Résistance d’isolement

La résistance mesurée entre les deux parties isolées d’un capteur quand une tension continue spécifique est appliquée dans les conditions ambiantes.

Résistance du pont

L’impédance d’entrée d’un signal analogique non amplifié et non compensé.

Résolution du signal

La plus petite différence de signal de sortie qui peut être distinguée.

 

Sensibilité

Le rapport du changement du signal de sortie par le changement correspondant de la pression entrante. La sensibilité est déterminée en calculant le rapport entre la pleine échelle par l’étendue de pression spécifiée. Aussi appelée la “pente”.

Sensibilité à l’orientation

La modification maximum du décalage d’un capteur à cause d’un changement de position ou de son orientation par rapport au champ gravitationnel de la terre.

Sensibilité au positionnement

Voir sensibilité à l’orientation.

Shunt de calibration ou Rcal

Une méthode pour générer une sortie électrique qui corresponde au signal électrique qui aurait dû être émis pour une pression donnée. Ce procédé est accompli en utilisant une résistance pour déséquilibrer le pont électrique plutôt qu’en filtrant la pression appliquée. Grâce à des shunts de calibration (ou Rcal) standardisés, le même point est choisi (généralement 80%) sur la courbe de calibration afin que tous les capteurs similaires puissent être calibrés au même point et ainsi faciliter l’interchangeabilité des shunts.

Signal

Le signal électrique qui est produit par un capteur lorsqu’une pression lui est appliquée.

Somme de contrôle

Une somme de contrôle est un ou plusieurs bytes additionnels adossés à un groupe de messages contenant la somme arithmétique de tous les bytes précédents. Dans les communications HART, la somme de contrôle est tronquée au seul dernier byte significatif.

Sortie analogique

Une intensité (ou courant) ou une tension qui est linéairement proportionnelle au paramètre mesuré. Par exemple 0-5 V ou 4-20 mA.

Sortie digitale

Signal de sortie d’un capteur dans un format digital, par exemple : RS425, CAN, HART, etc.

Stabilité

La capacité d’un capteur à garder à ses performances à travers le temps. Elle est généralement considérée à long terme et aléatoire.

Stabilité à long terme.

Elle est aussi connue sous le terme de stabilité annuelle. C’est la combinaison de la sensibilité et de la dérive du 0 après 12 mois.

Surpression (ou pression d’épreuve)

La pression absolue maximum qui peut être appliquée au produit sans que cela ne dégrade les mesures suivantes lorsque la pression est de retour dans l’étendue de mesure du capteur. L’exposition à des pressions supérieures peut causer des dommages irréversibles au capteur. Sans mention contraire, le seuil de surpression est applicable à toutes les températures comprises dans l’étendue de température spécifiée. Voir aussi : pression de fonctionnement.

 

Température ambiante

La température moyenne de l’air en contact avec l’équipement et / ou l’instrument au cours des tests.

Température de fonctionnement

L’étendue de température sur laquelle le produit va émettre un signal proportionnel à la pression mais où celui-ci peut ne pas être dans les spécifications techniques. Voir aussi : étendue de température compensée.

Température de référence

La température utilisée comme référence pour mesurer la performance d’un capteur. Par exemple : 25 ±3 °C.

Temps de réponse

Temps nécessaire par le signal électrique pour varier de 10 à 90% de sa valeur en réponse à un changement de pression allant du minimum au maximum de son étendue de fonctionnement.

Tension d’alimentation de référence

La tension d’alimentation utilisée comme référence pour mesurer la performance d’un capteur. Par exemple : 5 ±0.01 V DC.

Tension de claquage

La tension (alternative ou continue) d’un isolant est la tension électrique minimale qui rend conductrice une portion d’un isolant. Si cette valeur est dépassée, un arc électrique se forme.

Tension de mode commun

La tension entre chaque sortie d’un produit différentiel et la terre électrique.

Transducteur

Un transducteur est un appareil qui permet de convertir un phénomène physique (pression, température, humidité, débit, etc.) en un signal électrique. Pour les transducteurs de pression, ce signal est généralement en millivolts ou en Volts.

Transmetteur

Un appareil qui traduit le signal bas niveau d’un capteur ou d’un transducteur en un signal de plus haut niveau qui est plus facilement exploitable dans un autre process. En général un transmetteur est similaire à un transducteur mais émet par exemple un signal 4-20mA adapté pour de nombreuses applications et qui peut être transmis sur de plus longues distances.

 

V

Valeur maximum de l’étendue de mesure

La plus haute valeur de mesure que la configuration d’un capteur analogique lui permet de mesurer. C’est une valeur réglable par l’utilisateur.

Volume mort

Le volume au sein du capteur qui est occupé par les fluides ou les gaz étant détectés. Cela n’inclut pas le canal d’écoulement pour les applications de débit.

Capteurs de pression avec boucle de courant: les facteurs à considérer en cas d’auto-échauffement

Capteurs de pression avec boucle de courant: les facteurs à considérer en cas d’auto-échauffement

Lorsque des capteurs de pression sont équipés d’une boucle de courant, un phénomène d’auto-échauffement peut survenir à cause des propriétés inhérentes de leur conception. Cette manifestation thermique se produit lorsque le courant électrique traverse un conducteur électrique ou un semi-conducteur. Ce phénomène d’élévation de température est défini par la première loi de Joule, selon laquelle une tension est générée via la résistance électrique du conducteur. L’ensemble du conducteur électrique est alors affecté par ce phénomène d’élévation de température, également appelé «effet Joule».

Une étude correspondante effectuée par STS démontre que l’auto-échauffement peut entraîner des fluctuations dans la précision des mesures. L’ampleur de ces fluctuations dépend de la qualité du capteur concerné, ainsi que des environnements et conditions spécifiques d’applications.

Dans les applications où la pression est rapidement exercée sur toute la plage de pression du capteur, le taux d’erreur maximal pouvant être constaté est de <0,1 % PE (pleine échelle). Cependant, cette imprécision de mesure disparaît généralement en quelques minutes selon la conception du capteur. Avec un apport d’énergie constant et uniforme et une élévation de température, un état d’équilibre prédomine, où la chaleur créée est maintenant égale à la puissance électrique consommée.

Pour éviter toute imprécision de mesure temporaire, STS recommande les procédures suivantes :

  • Réduire la tension d’alimentation de 24 V à 12 V, car une tension plus faible réduit également la puissance absorbée.
  • Augmenter la résistance de charge.
  • Utiliser des capteurs équipés d’une tension de sortie.

Les avantages de ces procédures sont tangibles. En réduisant la puissance absorbée vous obtenez immédiatement une meilleure précision, qui améliore à la fois l’efficacité et la fiabilité de l’ensemble du processus de mesure. Une fois que toutes les imprécisions de mesure sont éliminées, une mesure dynamique peut également être effectuée de manière fiable et précise. Pour toutes questions ou demandes, n’hésitez pas à nous contacter.

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